Les extrémistes religieux ont trouvé dans les nouvelles technologies de l'information et de la communication un terrain fertile, efficace et facile pour faire l'apologie du terrorisme. C'est aussi un moyen efficace pour le recrutement des jeunes en pertes de repères, selon une étude récente. Selon les résultats de cette etude, citée, hier lundi, par le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, il y a eu 46 000 comptes Twitter qui faisaient l'apologie du terrorisme et appelaient les jeunes à adhérer à l'organisation terroriste Daech, et ce, durant les quatre derniers mois de l'année 2014. Le ministre accuse la secte takfiriste d'être derrière cette vaste campagne propagandiste internationale. Selon lui, 90% de terroristes en Europe ont été manipulés via Internet et non pas par les mosquées ou les écoles coraniques. Pour le ministre, revoir le contenu du discours religieux et uniformiser les méthodes pour une information cultuelle correcte dans les mosquées, ne suffit pas pour lutter contre ce phénomène. Il faut surtout contrôler les contenus sur Internet que les extrémistes utilisent plus que tout autre moyen de communication. L'enjeu, pour Mohamed Aïssa, serait de faire face à la mouvance takfiriste qui fait sa propagande extrémiste via les réseaux sociaux, notamment Twitter et Facebook, au nom de l'Islam, en visant les jeunes personnes en pertes de repères qui sont des proies faciles.