La sixième édition du colloque national « Choumouaa la tantafi » (Bougies qui ne s'éteignent pas) s'est clôturée, mardi dernier, à Oran, par une cérémonie en l'honneur des lauréats du concours littéraire national organisé à cette occasion. Les premiers prix en « melhoun » et poésie classique ont été attribués, respectivement, à Haroun Ahmed Bessam d'Oran et Fatiha Maameri de Ghardaïa, alors que Nahed Boukhalfa de Batna s'est vue décerner le premier prix du conte, selon Kouadri Aichouche Bakhta, directrice de la maison de la culture Zeddour-Brahim-Belkacem, en précisant qu'un seul prix a été consacré à chaque genre littéraire. Ce concours, organisé par la maison de la culture, a vu la participation de quinze concurrents en poésie classique, cinq en « melhoun » et six pour le récit de plusieurs wilayas du pays. Les travaux de cette édition du colloque, dédiée au romancier algérien Abdelmalek Mortad, ont été marqués par des communications sur le parcours littéraire de cet homme qui est toujours à son apogée culturelle. Des lectures poétiques en classique et « melhoun » ont été animées, à cette occasion, par une pléiade de poètes venus de différentes wilayas du pays. Cette rencontre culturelle de deux jours a été organisée par la direction de la culture d'Oran avec la contribution d'associations culturelles locales, dont « El Fadl » de promotion de la fille, « El Jil » et « Fen oua Ibdaa » (art et créativité).