Dans son message aux participants à la Semaine nationale du Coran, le président Bouteflika a glorifié notre référent religieux originel, qui prône un Islam modéré, cimente la nation algérienne et assure sa cohésion. La vision et la profondeur du contenu sont telles qu'elles doivent imprégner les hommes de foi, les croyants et tous les hommes de paix à un moment où cette religion est tiraillée entre l'obscurantisme et le modernisme, et surtout dévoyée par le terrorisme qui tue, assassine et provoque des drames en son nom. Le Président redonne toute sa place à la lumière du Coran et de l'Islam qui est un constituant fondamental du peuple algérien et celui de plus de un milliard et demi d'habitants dans le monde. En parfait savant et exégète, il rappelle l'histoire de l'Algérie « riche en positions mesurées et modérées depuis qu'elle a choisi, et par conviction, l'Islam comme religion, et s'en abreuve de sa source pure et saine de tout excès et abus, protège aujourd'hui notre société de tous ces tiraillements régionaux et internationaux ». C'est en se revendiquant de cette appartenance que le peuple algérien a cautionné la Charte de la paix et de la réconciliation nationale et éloigné les velléités du fondamentalisme, de l'intégrisme et du rigorisme. Ce sont ces déviations qui plongent les musulmans dans la fitna. Devant ces tragédies, le Président appelle les musulmans en premier lieu à « intensifier les initiatives et à multiplier les actions politiques et diplomatiques pour trouver un règlement à ces conflits. L'école d'Algérie en matière de prévention de l'extrémisme et de lutte contre le terrorisme suscite l'admiration de notre peuple et inspire les pays en proie à la violence religieuse. Alger s'est distinguée aussi par ses capacités à initier des médiations dans les pays en guerre et dans les zones en conflit. La sagesse du Président, son expérience, ses actions au plan national et international ont fait de lui l'homme de la paix que l'on vient consulter et dont on prend soigneusement les conseils avisés. Dans ce contexte, Abdelaziz Bouteflika affirme : « Des vies innocentes sont aujourd'hui ravies en Libye, pays frère et voisin, au Yémen, en Syrie, en Irak et dans bien d'autres territoires du monde arabo-musulman » et d'ajouter qu'« Allah Tout-Puissant proscrit l'effusion de sang qui est un péché capital et un crime majeur. Elle est le principal acte pour lequel l'homme est comptable devant Dieu le Jour du Jugement ». Ce message du président de la République prêche l'Islam éclairé, un Islam de progrès, celui du peuple et des oulémas authentiques. Comme il énonce les principes intangibles pour le règlement des conflits ainsi que la voie qui mène vers la paix et la concorde entre les peuples et les nations.