Photo : Makine F. L'opération d'octroi des dispenses des obligations du service national au profit des jeunes nés en 1977 et ayant déposé leurs dossiers entre le 6 et le 17 mars en cours, a débuté cette semaine au centre du service national d'Alger. Ce dernier englobe les wilayas du centre (Alger, Tipaza et Boumerdès) et assure également la prise en charge des Algériens résidant à l'étranger, concernés par ces mesures, par le biais des consulats d'Algérie. Cette opération s'inscrit dans le cadre des mesures décidées, le 28 février dernier, par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, pour régulariser de manière définitive la situation des jeunes âgés de 30 ans et plus vis-à-vis des obligations du service national. Selon le commandant du centre du service national d'Alger relevant de la première Région militaire, le colonel Rahman Hazrouchi, « 506 personnes ont déposé leurs dossiers dans ce centre durant la période s'étalant du 6 au 17 mars courant ». « L'opération se poursuit de manière organisée conformément au programme tracé (…) et la remise des dispenses aux personnes nées en 1977 s'étalera jusqu'au 3 avril prochain », a-t-il indiqué en assurant que la réception des dossiers des retardataires se poursuivra durant cette période (jusqu'au 3 avril). Par ailleurs, les dispenses sont remises, explique le colonel Hazrouchi, par des officiers désignés à l'avance. Ceux-ci commencent par s'assurer bien évidemment de l'identité du bénéficiaire de la dispense, qui doit en l'occurrence se présenter en personne. Conformément au programme tracé, la deuxième période, comprise entre le 3 et le 14 avril, concernera les citoyens nés en 1978, alors que la période du 2 au 12 mai sera réservée à ceux nés en 1979. Les jeunes nés en 1980 devront déposer leurs dossiers durant la période du 29 mai au 9 juin. Enfin, ceux nés en 1981 devront se présenter munis de leurs dossiers entre le 26 juin et le 7 juillet. De jeunes gens bénéficiaires de la dispense n'ont pas manqué d'exprimer leur satisfaction et de saluer l'initiative du président de la République, qui leur permet, diront-ils, d'«entrer de plain-pied dans la vie active et dans la vie tout court sans avoir à traîner une lourde dette vis à vis de l'Etat ».