La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a encore une fois confirmé jeudi dernier que les retardataires à l'épreuve du baccalauréat avaient transgressé les clauses contenues dans leurs convocations. « Il n'a pas été question d'un petit retard de quelques minutes. Cela est faux », a-t-elle souligné. Elle a expliqué que cette fermeté vise à consacrer le principe de l'égalité des chances et éviter éventuellement la fraude. La ministre a rappelé qu'il est fait obligation au candidat dans la convocation du baccalauréat de « se présenter une demi-heure avant le début des épreuves » et qu'il est averti que « tout retard le privera de passer l'examen et l'exposera à l'exclusion définitive ». Cette obligation vise à permettre au candidat d'avoir « une préparation psychologique » et de bénéficier des orientations des enseignants surveillants. L'ouverture des plis des sujets se fait à 8h30, après quoi aucun candidat n'est autorisé à accéder au centre d'examen, a-t-elle dit. Cette interdiction a pour objectif également de contrecarrer toute tentative de fraude par l'envoi des sujets à l'extérieur via les nouvelles technologies, « ce qui constitue une atteinte à la crédibilité de l'examen et au principe d'équité et de mérite ».