Au lendemain du jugement rendu par le tribunal de Bir Mourad Rais déclarant la grève des médecins résidents illégale, leurs représentants se sont réunis hier à Alger, « pour discuter des modalités et des actions à mener dans les prochains jours », selon le Dr. Benhabib un des quatre porte-parole du collectif autonome des médecins résidents algériens (CAMRA). Reste que l'option de la grève illimitée n'est pas remise en cause. «Le droit à la grève est assuré par les lois algériennes au profit de l'ensemble des algériens et si les convocations du tribunal ont concerné un petit nombre, la décision d'un débrayage a été prise par l'ensemble des médecins résidents», a souligné le Dr. Sid Ali Marouan, membre du CAMRA qui a tenu à démentir toute dissension au sein du CAMRA. Au sujet du retrait des médecins résidents des commissions chargées d'étudier leurs revendications socioprofessionnelles en raison du refus de leur principale revendication, à savoir la suppression du service civil, le Dr.Marouan a estimé que le service civil n'existe qu'en Algérie et s'applique sur seulement les médecins spécialistes. « Ce système est un échec total et n'a nullement amélioré les conditions sanitaires des citoyens du Sud », affirme-t-il.