• La commune a initié une campagne de sensibilisation en direction de jeunes chômeurs qui devront s'organiser en groupe ou société de gardiennage. Oran veut en finir avec ses parkings sauvages et tout ce qu'ils charrient comme problèmes débouchant parfois sur des agressions physiques de la part de certains pseudo gardiens de parking, autoproclamés propriétaires des aires de stationnement, sur de pauvres automobilistes. Cette gestion anarchique qui a été créée par des gardiens non autorisés, serait en voie de règlement par la commission communale de la circulation et des transports. Ainsi, une vingtaine de parkings seront donnés en concession, sur adjudication, et concerneront des espaces se trouvant aux alentours des administrations publiques. Une manière de gérer convenablement ces aires de stationnement en attendant de régler définitivement le problème des 172 «parkings» recensés sur le territoire de la ville d'Oran. La commune a initié une campagne de sensibilisation en direction de jeunes chômeurs qui devront s'organiser en groupe ou en société de gardiennage pour soumissionner en se conformant aux cahiers des charges qui sont en cours d'élaboration. Le reste des espaces de stationnement de faible densité seront également attribués selon d'autres formules, et dans le cadre des dispositifs mis en place par l'Etat concernant l'emploi des jeunes. Ce recadrement sera d'autant plus bénéfique et dégagera certainement d'autres aires de stationnement réglementées dont la ville a grandement besoin. Pour rappel, et selon le bilan annuel de la police chargée de la voirie, 11 814 véhicules ont été immobilisés en 2010 et verbalisés pour stationnement dans des zones interdites au parking. Ces chiffres nous renseignent sur l'absence de plus en plus marquée d'endroits où stationner et plus particulièrement sur les principales avenues de la ville et au centre-ville. Ces parkings, déjà insignifiants pour une grande agglomération, tendront à disparaître tout au long du tracé du tramway qui empruntera les avenues principales, à l'instar de St Eugène ou encore de la rue de Mostaganem, qui seront carrément interdites au stationnement. Parmi les solutions préconisées, la réalisation de sept parkings à étages, envisagée depuis longtemps mais qui sont restées sans suite si ce n'est celui de M'dina J'dida, entré en fonction depuis un certain temps déjà. Le deuxième parking à étage sera réalisé à Haï Sabah, par l'entreprise ETBTCE, et sera fin prêt dans deux ans. Son coût est de 340 millions de dinars, pourtant la plus grande pression est sur les artères du centre-ville perpétuellement engorgé ainsi que quelques ronds-points à l'image de celui reliant le pont Zabana au Front de mer.