• Le wali a fait part des engagements pris par la wilaya pour résoudre le problème du foncier industriel qui freine tout développement local. La Chambre de Commerce et de l'Industrie du Djurdjura (CCID) qui a tenu ce jeudi son assemblée générale ordinaire à l'hôtel Lalla Khedidja a permis aux membres de la CCID d'adopter les bilans moral et financier et d'arrêter le budget prévisionnel. Le wali, M. Abdelkader Bouazghi présent à cette rencontre a tenu à rassurer les opérateurs économiques de la wilaya de Tizi-Ouzou quant à «la présence à leurs côtés de l'administration» qu'il représente. Ainsi, à l'ouverture des travaux de cette assemblée, le wali a mis en exergue l'important programme inscrit à l'actif de la wilaya de Tizi-Ouzou dans le plan quinquennal en cours. Il a surtout tenu à soutenir les opérateurs économiques connaissant les énormes capacités de réalisation dont disposent les entreprises algériennes. Il a aussi fait part des engagements pris par la wilaya pour résoudre le problème du foncier industriel qui freine tout développement local avec, dans un premier temps, la réhabilitation des zones d'activités dont celle de Fréha qui est appelée à s'étendre. Et ce, même si aujourd'hui certaines personnes s'y opposent au motif qu'elles sont propriétaires de terrains qui sont destinés à cette extension et réhabilitation. Le wali a aussi évoqué la révision de la loi sur le foncier industriel que ne manquera pas d'étayer, par la suite, la directrice de la PME/PMI en rassurant les opérateurs présents que l'ANIREF (Agence Nationale d'Intermédiation et de Régulation foncière) a décidé de ne plus vendre aux enchères publiques les assiettes de terrain mais qu'elles seront cédées en concession. Une décision que les opérateurs ont bien accueilli avec toutefois quelques réserves du fait qu'ils ont émis le vœu, notamment pour les lourds investissements, que la concession se transforme en cession au bout de certaines années d'exploitation. Les opérateurs ont mis aussi en évidence l'aspect sécuritaire dans toutes ses formes pour la protection de leur outil de production mais aussi de leurs personnes et de leurs familles. Comme ils ont exhorté le wali à être le messager auprès du premier ministre pour que soit relancé le programme spécifique des zones montagneuses initié depuis trois années. Car pour eux, la Kabylie et toutes les régions montagneuses du pays n'ont pas les mêmes potentialités foncières que les hauts plateaux ou le sud. Une chose est certaine : à l'issue de cette assemblée générale, les opérateurs de la wilaya de Tizi-Ouzou ont noté avec satisfaction la conviction, la ferveur et la passion qui animent le premier responsable du territoire de la wilaya pour relancer la machine du développement local. Ce qui ne manquera pas de les rassurer un peu plus comme nous le diront le président, M. Medjkouh et son Vice-président M. Madjène : «le discours tenu par le wali nous rassure et nous conforte à plus d'un titre. Reste seulement à voir si la bureaucratie ne fera pas des siennes une nouvelle fois pour freiner cet enthousiasme».