Photo : Archives. Le FLN a réuni hier après-midi en son siège ses députés. La rencontre présidée par M. Belkhadem, en présence de membres de l'instance exécutive, intervient à la veille du vote de l'avant-projet de code communal par l'APN. Selon le chargé de la communication du FLN, M. Kassa Aissi, «le parti a pour tradition de réunir ses élus pour donner des consignes de vote». «Ce texte est le principal point à l'ordre du jour mais les députés auront aussi à se concerter avec la direction, car d'importants textes sont en débat à l'APN, comme celui relatif aux assurances sociales», a-t-il ajouté. La position du FLN est d'autant plus importante qu'il constitue la première force politique dans l'hémicycle. Lors du débat général, nombre d'entre ses députés avaient exprimé des réserves sur le texte, notamment en estimant que d'autres lois à l'instar du code électoral devaient être amendées auparavant. Pour autant, le parti devra permettre l'adoption du texte. M. Belkhadem a expliqué aux présents l'importance d'un tel code qui aura surtout pour effet de prémunir les assemblées des risques d'instabilité. Il a donné, par ailleurs, des consignes pour que le parti s'attelle d'ores et déjà à la préparation des prochaines échéances. Les responsables du FLN considèrent que la refonte du code de la commune est au cœur des réformes politiques en cours pour redynamiser le développement. Lors du débat, le chef du groupe parlementaire, M. Daadoua, avait affirmé que «retirer le texte n'avait aucun sens alors que l'occasion était offerte pour les élus de remodeler son contenu. Les voix des députés du FLN et du RND suffisent à elles seules pour l'adoption du texte. Rappelons que sur 225 articles contenus dans le projet de code communal, la commission des affaires juridiques, administratives et des libertés de l'APN avait décidé l'introduction d'amendements profonds dans 102 articles. Selon son président M. Khaldoun, «ceux-ci étant pertinents, fondés et servant les intérêts des communes», 123 autres articles par contre n'avaient pas été modifiés «pour absence de motifs juridiques», a-t-il récemment expliqué.