Photo : Lylia M. Il n'y aura pas de grève dans l'Education. Après les syndicat nationaux autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest, Cnapest) et l'Union nationale des professionnels de l'éducation et de la formation (Unpef), c'est au tour du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (SATEF) et du Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP) d'annoncer le gel d'un mouvement qu'ils allaient enclencher aujourd'hui. Les responsables de ces trois dernières organisations ont été reçus avant-hier au siège de la tutelle par le SG et le chef de cabinet du ministre. Résultat : le ministère de l'Education s'est montré disponible pour prendre en considération les points concernant le dossier du statut particulier, le régime indemnitaire, la médecine du travail, le volume horaire et la gestion des œuvres sociales. «Des commissions mixtes de travail ont été mises en place pour trouver des solutions qui satisferont la base», affirme un communiqué du SNTE. A la lumière de ces résultats, il a été décidé de geler la grève. Toutefois, les trois syndicats mettent la tutelle devant ses responsabilités dans le cas où elle ne tiendrait pas ses promesses dans les délais prévus. Ils menacent d'un retour à la protestation et la grève avec plus d'intensité. Pour réaliser cet objectif, les trois syndicats invitent les associations des parents d'élèves d'être responsables et d'être à leurs côtés pour bien prendre en charge les élèves. «Nous sommes satisfaits du fait que le ministère a ouvert pour la première fois le dossier de la révision du statut particulier de l'enseignant et du régime indemnitaire», indique le secrétaire général du Cnapest, Nouar Larbi qui précise que le vote de la suspension de la grève a eu lieu à bulletin secret. Reste que les syndicats maintiennent pour demain les sit-in de leurs conseils syndicaux de wilayas devant les sièges des directions de l'Education «afin de transmettre les doléances de la base à la tutelle».