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Interface-L'auteur est aussi chercheur en histoire : «Je prépare un autre ouvrage qui complétera la trilogie»
Publié dans Horizons le 09 - 05 - 2011

Djilali Sari est géographe de formation. Il a consacré l'essentiel de ses publications à l'évolution de son pays et au reste du Maghreb durant les quatre décennies écoulées en privilégiant l'approche interdisciplinaire et l'interaction des phénomènes démographiques avec les paramètres socio-économiques et politiques. Enseignant à l'Université d'Alger depuis 1966 et membre d'un certain nombre d'unions scientifiques, il participe assidûment à différentes manifestations scientifiques nationales et internationales. Djilali Sari vient de signer trois de ses ouvrages à la librairie Tiers-Monde où il a obtenu un vif succès avec une importante audience. L'histoire de la cité de Tlemcen et sa région constitue le fer de lance de vos deux ouvrages «Tlemcen la zyanide» et «Tlemcen et ses élites». Pouvez-vous nous expliquer ce choix ?
Au fait, je réponds un peu aux attentes de mon public parce qu'on m'a toujours reproché que je n'ai rien fait sur la région de Tlemcen. Aujourd'hui, l'occasion s'est présentée à moi et j'ai réalisé des ouvrages avant même le lancement de la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique». C'est un travail de recherche, que j'ai effectué sur une durée de deux ans, de dialogue avec des gens.
Tlemcen abrite la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011». Prendrez-vous part à ce rendez-vous ?
J'ai déjà donné au mois de mars, à cœur joie des colloques à Tlemcen autour du patrimoine. Pour moi, la wilaya de Tlemcen recèle un patrimoine matériel et immatériel, culturel et environnemental qui lui confère une place de choix dans la stratégie de développement d'un tourisme durable, répondant aux attentes économiques de la région et aux exigences de la protection de l'environnement et des traditions. Je ne peux que féliciter cette bonne et louable initiative. C'est fabuleux.
Lorsqu'on écrit un ouvrage avec autant de détails et d'informations, la continuité pour d'autres écritures. Préparez-vous dans ce sens un autre ouvrage ?
Effectivement, je prépare un autre ouvrage qui complétera la trilogie. Il aura pour titre «Tlemcen par la colonisation». Il sera publié dans un mois.
Peu d'écrivains ont mis la lumière, comme vous l'avez fait sur l'histoire fascinante et glorieuse de la capitale des Zyanides. Est-ce un besoin historique, littéraire ou encore vous pensez que Tlemcen doit être le reliquaire de l'art musulman en Algérie ?
Cet événement a permis à Tlemcen de se renouveler, de se régénérer et surtout de rayonner. L'écriture de ces ouvrages rassemble un peu tout cela. Un besoin historique et aussi littéraire. Pour moi, Tlemcen doit être plus que le reliquaire de l'art musulman en Algérie mais plutôt un centre de recherche, à revoir l'histoire, le patrimoine et le réhabiliter pour le mettre en valeur.
Quel est le rôle de l'intellectuel dans la préservation du patrimoine immatériel ?
Le rôle de l'intellectuel est viscéral. Son objectif est de sensibiliser par ses travaux, ses publications, ses participations et ses contributions régulières. Il rapproche son passé du public. Les principales civilisations ont laissé des traces en Algérie, ce qui constitue une chance que nous devons préserver, sauvegarder et pérenniser.


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