L'ouverture des frontières terrestres entre l'Algérie et le Maroc n'est pas à l'ordre du jour, a affirmé le Premier ministre, qui précise que «cela arrivera un jour ou l'autre». M. Ouyahia a soutenu que la réouverture des frontières n'est pas conditionnée par la question du Sahara occidental, rappelant,à ce propos, que «nous avons besoin d'un climat empreint de bonne foi et de confiance mutuelle entre voisins». Les dernières déclarations officielles marocaines accusant l'Algérie de financer des mercenaires en Libye, a-t-il déploré, n'encouragent pas cette tendance». Toutefois, le chef de l'exécutif précise que nonobstant la fermeture des frontières, «le volume des échanges commerciaux officiels entre les deux pays demeure élevé et se classe en première position dans la balance commerciale algérienne avec les autres pays africains».