«Je n'ai pas essayé de convaincre l'Algérie des activités que mènent les Etats-Unis en Libye, mais nous sommes d'accord avec elle pour que la Libye reste un pays intact. Il appartient au peuple libyen de choisir son gouvernement», a souligné hier à Alger, le commandant du commandement des Etats-Unis pour l'Afrique (Africom), le général de corps d'armée, Carter F. Ham. Quant au désaccord, le responsable militaire américain le situe dans les moyens de parvenir à cette dernière finalité. «Je dirais, néanmoins, que nous avons beaucoup plus de points d'accord que de désaccord, à commencer par le fait que les dirigeants algériens comprennent la position américaine», a-t-il affirmé. Il a admis que les points de vue des Etats-Unis et de l'Otan ne sont pas toujours partagés par d'autres organisations comme l'Union africaine. Le général américain a résumé la position de son pays en trois points : le départ du Guide de la révolution libyenne Mouammar El Gueddafi, les forces libyennes doivent cesser de s'en prendre aux civils, le peuple libyen doit avoir l'opportunité de choisir son propre gouvernement.