L'examen du baccalauréat commence bien. Une bonne partie des candidats est satisfaite après l'épreuve du matin. «L'épreuve de langue arabe de ce matin était abordable, d'autant plus que nous avions le choix entre deux textes, un en prose de Bachir El Ibrahimi, et l'autre sous forme de poésie, extrait d'une des œuvres de Moufdi Zakaria», confie un groupe de candidats de la filière mathématiques techniques du lycée Djillali Bounaâma. «Pratiquement tout le monde a opté pour le texte de Moufdi Zakaria. C'était beaucoup plus facile à traiter», affirme l'un des candidats. A priori, l'appréciation plutôt positive exprimée par ce dernier fait également l'unanimité chez les candidats des autres filières à qui on a proposé le même sujet. C'est le cas notamment des candidats de la filière des sciences expérimentales. «C'est la première fois que je passe mon Bac. Apparemment, cela s'annonce plutôt bien. Je crois que j'ai assez bien travaillé. Même si certains de mes camarades considèrent que la langue arabe est une matière secondaire, son coefficient est de trois. Donc, avoir une note au-dessus de la moyenne est plus que nécessaire pour doper la moyenne du Bac», insiste Mohamed. Un peu à l'écart de l'ambiance bon enfant régnant à proximité du lycée Bounaâma, un groupe de cinq candidates de la filière des langues étrangères comparent leurs réponses. Pour elles aussi, l'examen de la matinée n'était pas difficile. «Dans l'ensemble, les deux sujets proposés sont plus au moins abordables, même si la majorité de nous a choisi le texte de Bachir El Ibrahimi», indique l'une d'elle. Sa copine, elle, ne parvient toutefois pas à cacher son stress. «La journée n'est pas finie. Il faut bien se concentrer pour l'épreuve d'anglais de cet après-midi», dit-elle.