Des candidats au baccalauréat série lettres et sciences humaines ont souligné la complexité des sujets de l'épreuve de langue arabe au premier jour de cet examen décisif. Au lycée des Frères-Hamia de Kouba, le jeune A. Walid, de la section lettres et sciences humaines, a indiqué, en réponse à une question de l'APS sur les sujets de l'épreuve de langue arabe de cette première matinée de l'examen du baccalauréat, qu'il ne s'attendait pas à des questions aussi complexes, notamment celles sur Abbas Mahmoud El-Akkad. “Nous étions quasi certains que les sujets porteront sur la poésie, c'est pourquoi nous avons, durant toute l'année, concentré nos efforts sur ce genre littéraire et notre surprise était grande de constater le contraire”, a-t-il déclaré. Souad et Houaria, qui étaient en compagnie de Walid, ont, pour leur part, imputé toute la responsabilité de cette situation aux professeurs d'arabe car, ont-elles dit, “ils nous ont incités, durant toute l'année, à axer sur les textes de poésie ce qui s'avère faux aujourd'hui”. Les candidats ont, parallèlement, exprimé leur inquiétude du fait des supputations de certains journaux qui ont fait état de 40% de taux de réussite cette année au baccalauréat. Au lycée Idrissi (place du 1er-Mai), Hakim, Sofiane, Siham et Zohra ont affirmé, au sortir de l'épreuve de langue arabe, que le sujet obligatoire était “relativement accessible” contrairement à la question facultative très compliquée et ambiguë, selon eux. “Je ne peux pas dire que j'ai bien commencé mon examen”, a dit à ce propos Sofiane qui ambitionnait d'avoir une bonne note pour relever sa moyenne générale d'autant que son niveau en langue arabe est “assez bon”. À l'entrée du lycée Ali-Boumendjel dans le quartier Les Sources (Bir-Mourad-Raïs), la déception est lisible sur les visages de Mohamed et de ses camarades Souhil et Akram qui passent leur bac pour la deuxième fois. Ils estiment que le temps imparti à cette matière était insuffisant au regard de la “complexité du texte” qui était, selon eux, “long et exigeait davantage de temps”. Mohamed a exprimé son étonnement concernant la “grande similitude” entre le sujet de langue arabe de cette année et celui de l'année précédente, ajoutant qu'“à la première lecture de la question, tous mes espoirs d'avoir des résultats satisfaisants se sont envolés”. Lors de la session de l'année dernière, il avait obtenu 7/20 en langue arabe. Ces candidats n'ont pas caché leur appréhension quant à l'épreuve de mathématiques, soulignant que “le programme relatif aux statistiques n'a pas été achevé”. Le même état d'esprit a été relevé auprès des candidats au bac série sciences. Linda, qui passe son bac au lycée Emir-Abdelkader, a affirmé pour sa part que “bien que la question facultative fût accessible, la question obligatoire qui portait sur un texte poétique d'Abou El-Qassim El-Chabi était loin d'être facile”. Synthèse R. N.