Les taux de réussite à l'examen de fin du cycle primaire et du BEM, sont les meilleurs depuis la mise en œuvre des réformes dans le système éducatif. Une nette amélioration a été enregistrée aussi bien au plan qualitatif que quantitatif. Le secrétaire général au ministère de l'Education nationale, M. Boubekeur Khaldi l'a confirmé hier, lors d'une conférence de presse sur les résultats des examens de fin d'année. Le taux de réussite au BEM s'est élevé cette année, à 70,35%, soit une hausse de 3,99% par rapport à la précédente session. Les filles représentent 57,63% des effectifs. Le taux de réussite enregistré dans les établissements d'enseignement privés, s'est nettement amélioré pour atteindre 69,65%. Idem pour les centres pénitentiaires, 66,43% des candidats (détenus) ont décroché ce brevet leur ouvrant les portes de l'enseignement secondaire, soit 88, 57% des femmes et 66, 20% des hommes. Les wilayas du Sud ayant enregistré de faibles taux de réussite lors des précédentes sessions, ont amélioré leur score. Tindouf et Adrar, classée ces dernières années au bas de l'échelle ont comptabilisé des taux relativement appréciable. De 20% à 29% pour la première et de 30% à 39% pour la seconde. Cinq wilayas ont eu entre 80% et 89% de réussite. Selon M Khaldi, 44 wilayas ont obtenu plus de 50%. Côté mentions, 2636 candidats ont eu l'excellence «entre 18/20 et 20/20». Le nombre de mention très bien s'est élevé à 26.533. En tout, 52,08% des lauréats ont eu leur brevet avec mention. Selon M. Khaldi, cette performance confirme les prévisions du ministre. Il a déclaré, à maintes reprises, que le taux de réussite au Bac, atteindra dans les années à venir entre 70% et 75%. Mais dans son analyse, le conférencier a souligné la faiblesse du niveau de la majorité des postulants en langues française et anglaise, en dépit des efforts déployés et des scores enregistrés. Dans les wilayas du sud, les lacunes en la matière sont dues au manque d'enseignants alors que dans les établissements des régions du nord, le conférencier estime, que la non-maîtrise de ces deux matières est due à une certaine défaillance dans la méthode de leur enseignement.