Pour cette cinquième journée du film francophone, dont les projections ont été lancées le 19 mars dernier, pour prendre fin le 26 du même mois, à la salle Cosmos de l'Office de Riad El Feth (OREF), les spectateurs ont du quitter les lieux plus tôt que prévu en raison d'une coupure de courant. Au début, les cinéphiles ont suivi le film tunisien de Mohamed Damak d'une durée d'une heure trente minutes, intitulé «Dar Essess». Dans ce drame, l'histoire tourne autour d'un jeune homme nommé Hedi, celui-ci échoue à l'épreuve du baccalauréat pour la troisième reprise. Son père Houcine prend sa retraite mais doit rendre un dernier service à son patron Moncef ; garder sa «villa» pendant que Moncef passe les vacances sur la côte d'Azur en France. Hedi dont le seul désir est de quitter le pays, va, malgré lui suivre ses parents à la villa. Il tombe amoureux de sa voisine Ramla. Hedi vit comme dans un rêve, il est sur des nuages, il ira même jusqu'à voler les bijoux de sa maman pour offrir un collier en pierres bleues à sa dulcinée. Sauf que Ramla ne sied pas à son cadre de vie sociale. Hedi est déçu par le comportement de son frère Raouf, un homme d'affaire nanti qui excelle dans un trafic de stupéfiants. Les cinéphiles suivront ensuite un autre long métrage de 1h 25minutes : «la vie est ailleurs». Dans ce film, le réalisateur Frederic Choffat a mis l'accent sur trois histoires différentes. Les évènements principaux se déroulent dans un métro de Genève en Suisse. Il s'agit d'une femme chercheur universitaire angoissée par l'idée de donner une conférence ; un homme court à Berlin pour découvrir son enfant alors qu'il tombe amoureux d'une femme étrangère ; une jeune femme italienne revient vivre à Naples, sa ville natale lorsque qu'un billettiste s'invite dans son wagon. Puis c'est la coupure d'électricité qui prive le public des dernières séquences du film suisse. Ce film est truffé de scènes mystérieuses. Côté mise en scène, le réalisateur a tablé beaucoup plus sur le dialogue corporel que linguistique. Des séquences ininterrompues, d'où se dégage cette impression que les trois histoires, pourtant différentes, sont liées. Jean Claude Richard, ambassadeur de Suisse à Alger déclare « Je vois ce film pour la première fois. J'ai aimé son histoire cependant il reste long comme d'ailleurs la plupart des films suisses. Je regrette cependant l'incident de cette coupure de courant. Côté technicité, je ne peux pas me prononcer sur ce sujet étant donné que je ne suis pas spécialiste en cinéma». Samira Sidhoum.