- La demande en logements, tous types confondus, se fait toujours plus accrue à El Bahia. les dossiers de logements sociaux déposés sur le bureau du chef de daïra dépassent les 70.000. Le wali d'Oran, Abdelmalek Boudiaf, a affirmé, lors de la deuxième session ordinaire de l'APW, qu'un programme de 22.000 logements a été consenti à la wilaya dans le cadre du plan quinquennal. Les différents projets qui «sont sur le point d'être lancés» devraient permettre, selon lui, de mettre fin, d'ici à 2014, à la crise du logement. Le logement social locatif (LSL) se taille la part du lion dans ce programme dont une grande partie est réservée à la résorption de l'habitat précaire et au relogement des habitants des immeubles vétustes et des vieux quartiers comme celui de Sidi El Houari, d'El Derb et des Planteurs. Pour ce qui est du recasement des occupants des baraques, le chef de l'exécutif a assuré que seuls les habitants recensés avant 2007 seront pris en considération. Le premier responsable de la wilaya a, également, assuré que les différentes études exigées par ce programme sont à un stade avancé, les terrains d'assiette délimités et les entreprises de réalisation, dont des chinoises et des turques, ont été retenues. A relever que la demande en logements, tous types confondus, se fait toujours plus accrue à El Bahia, les dossiers de logements sociaux déposés sur le bureau du chef de daïra dépassant les 70.000. A noter, également, qu'en matière de réalisation de logements et de l'occupation des espaces locatifs, Oran aurait beaucoup de chance. C'est en tout cas, l'impression que l'on a, ici, où la plupart des responsables parlent d'une sensible baisse du taux d'occupation des logements (TOL) dans la wilaya qui aurait chuté de 7,2 en 1999 à moins de 5 personnes par logement en 2011. Cette baisse s'expliquerait par l'attribution, au cours des dix dernières années, de près de 40.000 logements. Et avec les nouvelles livraisons prévues, les services chargés de la gestion du logement à El Bahia s'attendent à une autre baisse. En parallèle, quelque vingt mille vieilles habitations disséminées, pour la plupart, dans les vieux quartiers d'Oran, sont appelées à subir des travaux de réaménagement, si l'on en croit les responsables des services de l'urbanisme et l'aménagement de la wilaya. Cet ambitieux programme ciblerait, également, les anciennes bâtisses à travers les communes d'Oran, Arzew et Mers El Hadjadj. Une première opération visant les vieux bâtis, répartis entre les rues et grandes places situées au centre-ville dont les rues Khemisti, Emir Abdelkader, Larbi Ben M'hidi, Adda Benaouda et le quartier de Sidi El Bachir est en cours. Ces actions de réhabilitation du vieux bâti s'imposent eu égard aux effondrements connus par la ville à chaque forte intempérie. Mais ce qui reste à souligner, c'est la participation des propriétaires privés-les vieux immeubles ne relèvent pas tous du domaine public-qui doivent intervenir pour entretenir leurs biens immobiliers qui, dans le cas de la capitale de l'Ouest, sont une véritable poule aux œufs d'or. Lors de cette même session de l'APW, le wali a évoqué, en gros, les grandes lignes de la nouvelle ville d'Oran qui s'étendrait à l'ouest de la cité et qui a pour essence de faire d'El Bahia, une véritable métropole méditerranéenne, à l'image des villes de Marseille et Barcelone.