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Université de Constantine-Mémoires de fin de cycle : Le plagiat, monnaie courante
Publié dans Horizons le 15 - 07 - 2011

Le phénomène du plagiat dans les rangs des étudiants qui préparent leurs thèses de fin de cycle, Master, Magistère et même doctorat prend toute son ampleur dans les universités algériennes. De plus en plus d'enseignants responsables de filières en post-graduation dénoncent ce procédé qui s'est notamment répandu ces dernières années avec Internet. Une technique qui consiste à calquer exactement des phrases entières, des paragraphes et parfois même les titres des œuvres scientifiques et critiques comme les thèses de magistère ou de doctorat ou plus grave des livres qui ont été publiés. C'est donc un moyen qui est d'un grand secours pour les copistes et fainéants qui peuvent désormais faire un travail sans effort et sans peine : de simples clics permettent en effet à l'étudiant de se connecter sur le net et de consulter ou de télécharger des milliers de documents et de thèses qu'on peut facilement trouver sur les sites des bibliothèques virtuelles ou des universités européennes.
Si en Occident cette forme d'imitation interdite est prise très au sérieux depuis quelques années dans les grandes universités avec la généralisation de logiciels puissants et sophistiqués capables de déceler la présence de textes plagiés (les plagiaires sont immédiatement exclus de l'Université avec la non reconnaissance de leur diplôme), en Algérie cette technologie n'est malheureusement pas utilisée. Outre le coût que peut représenter une telle technologie, il faut dire aussi que c'est une affaire de temps, les enseignants qui encadrent les thèses, qui sont souvent de rang magistral, sont débordés par le nombre des soutenances et de ce fait ne peuvent pas examiner ou traquer les mémoires plagiés. C'est ce que nous révèle une enseignante au département des langues étrangères de l'université de Constantine «Nous enchaînons cinq à six Master par jour, ce n'est pas une tâche facile, il faut lire, examiner, corriger puis évaluer le travail de l'étudiant. Cette opération demande du temps et de la concentration.
Pour ce qui est des étudiants qui plagient d'autres mémoires, cela reste de la compétence de l'enseignant encadreur ou membre du jury. Certains exemples de plagiats qu'on retrouve dans des passages de mémoires sont faciles à détecter parce qu'ils sont évidents, heureusement que nous connaissons le niveau de nos étudiants.
Avec le nombre important de candidats qui soutiennent leur Master, nous ne pouvons hélas contrôler tout le monde» nous explique-t-elle. Un autre enseignant au département d'anglais nous explique : «Nous avons testé un logiciel qui nous a été ramenés de France mais très vite nous l'avons abandonné car il faut savoir que nous avons un planning à respecter, nous devons faire soutenir des dizaines de candidats en l'espace de quelques jours, donc c'est quasiment impossible de tester ce logiciel sur tous les étudiants». Mais il n'y pas seulement chez les post-gradués qu'on retrouve cette imitation servile de documents et d'œuvres scientifiques, l'absence d'efforts est devenue aussi monnaie courante chez les étudiants en licence, selon cet enseignant : «Même les étudiants de licence font du plagiat lorsque nous leur demandons de préparer des exposés.
Toutes les informations sont disponibles sur le net, et nous ne pouvons rien faire contre. Il y a quelques années seulement, nous forcions les étudiants à faire des exposés parce que cela les obligeaient à faire un effort intellectuel en consultant des ouvrages scientifiques qu'ils trouvaient seulement dans les bibliothèques. A mon avis c'est très grave ce qui se passe parce que le travail de recherche dans nos universités se perd, les étudiants agissent comme s'ils étaient au lycée, d'ailleurs je ne donne plus d'exposés car je trouve que c'est une perte de temps».


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