L'humoriste français d'origine camerounaise Dieudonné M'bala M'bala se produit ce soir au grand chapiteau de l'hôtel Hilton et demain soir à Oran, cinéma le Regent (salle Al Maghreb), à l'initiative de l'agence «Broshing Events». Connu pour ses positions politiques antisionistes, il a consacré la première partie de la conférence de presse qu'il a donnée hier à Alger à expliquer les raisons de son interdiction en France. Il a souligné qu'il est «victime d'une stigmatisation» en tant qu'«humoriste antisémite» parce qu'il refuse de se «conformer aux exigences du lobby sioniste qui contrôle la scène culturelle française». C'est la troisième fois que l'humoriste visite l'Algérie qui, a-t-il dit, est le seul pays africain à avoir accepté de l'accueillir. Il remercie, par ailleurs, l'équipe organisatrice. «Je suis très heureux de retrouver mon public d'Alger. Je sens qu'en Algérie je peux m'exprimer librement car elle n'est pas détenue par le lobby sioniste. Contrairement à d'autres pays. D'ailleurs, je suis devenu antisioniste par la force des choses», lance-t-il avant de renchérir : « Après le spectacle «Le divorce de Patrick», «Sandrine», je marque mon retour avec un autre que je tourne depuis quelque temps «Mahmoud». Il a eu des échos favorables». Dans ce spectacle, Dieudonné apporte un témoignage artistique contemporain à forte teneur humoristique et nous raconte les événements incroyables qui l'ont conduit à rencontrer le président iranien Mahmoud Ahmadinejad. Pour les projets, Dieudonné prépare le tournage d'un film iranien à Alger. Il ambitionne de réaliser une comédie qui traitera de la Deuxième Guerre mondiale.