Le Ramadhan consiste en un jeûne diurne qui n'autorise aucune prise alimentaire (ni boissons, ni médicaments, ni cigarettes…) du lever au coucher du soleil. Tour d'horizon des plats consommés pendant cette période, avec quelques conseils à la clé pour une bonne gestion de son alimentation. Durant cette période, les heures et les types de repas changent : «Al Ftour» est le repas pris à la rupture du jeûne après le coucher du soleil «Al Ichaa» est le repas suivant. Il est pris quelques heures après Al Ftour. «S'Hour» est le repas pris avant le lever du soleil. Cette année 2011, la rupture du jeûne se faisant à une heure tardive, certaines personnes ne prendront pas de second repas par manque d'appétit. Il faut en tenir compte pour son traitement médicamenteux et son alimentation La manière de s'alimenter est ponctuellement modifiée. Le ramadhan correspond à une période sacrée pendant laquelle le rythme et les habitudes changent. Mais c'est aussi une période où l'on prend plus le temps pour cuisiner (plats, pâtisseries, pains, beignets…). Pendant le ramadan, on alterne entre abstinence dans la journée et excès alimentaires nocturnes. L'alimentation est beaucoup plus riche que d'habitude en sucre et en graisse, et pauvre en fibres (peu de fruits et légumes frais): d'où des glycémies fréquemment plus élevées. Les apports alimentaires augmentent de manière spectaculaire dans un laps de temps court (en moyenne 3.000 K calories pour une femme et 5000 K calories pour un homme). Durant le ramadan, il faut donc veiller à structurer les prises alimentaires autour de 3 repas «en heures décalées» et éviter de grignoter continuellement tout au long de la soirée (comme on peut le voir dans beaucoup de familles !). Ce qui correspond à un petit déjeuner pris très tôt, un déjeuner (à la rupture du jeûne) et un dîner (dans la nuit). L'hydratation doit être suffisante et régulière sur cette période (eau, thé, café…) et encore plus importante si le patient fait le ramadhan au Maghreb, Afrique, etc.