De longues files se forment quotidiennement devant ces commerces pour acheter au minimum deux à trois sortes de boissons fraîches. En plus du fameux cherbet, ce sont les boissons gazeuses qui sont prisées. Durant le Ramadhan, les habitudes alimentaires changent. Plus de 16 heures de jeûne en ce mois ne donnent peut être pas envie de manger, mais plutôt de boire. Ce qui fait qu'à l'heure du f'tour, les jeûneurs ont tendance à boire beaucoup d'eau et toutes sortes de boissons sucrées ou gazeuses. Sur les tables des ménages, on retrouve plusieurs marques de rafraîchissements aux multiples couleurs et différentes saveurs. Les raisons ? L'envie de se désaltérer pousse les jeûneurs à acheter des boissons fraîches pour assouvir leur soif. Une virée dans les différentes artères commerciales de l'Algérois traduit amplement l'engouement des consommateurs qui s'approvisionnent dans les supérettes, les magasins d'alimentation générale et les marchés informels. En effet, la plupart des marchés populaires de la capitale sont garnis de plusieurs étalages, gorgés de petits sachets de jus et de cherbet. Il est, semble-t-il, difficile de se passer de ce rafraîchissant fait à base d'eau, de sucre et de citron qui lui procurent un goût particulier très apprécié par les clients. «Le cherbet est une boisson très demandé au mois de Ramadhan», dira un vendeur au niveau de la rue Tanger. Présentée dans des sachets en plastique transparent, cette boisson est proposée à 35 DA le litre. «Un bon verre de cherbet après la rupture du jeûne me permet de reprendre mes forces, après une longue journée de fatigue», a indiqué un client rencontré sur les lieux. De son côté, un autre consommateur dit boire du cherbet pendant et après le f'tour pour l'aider à bien digérer. D'autres préfèrent le cherbet industriel. Il est disponible en bouteille au prix de 75 DA le litre. Seul inconvénient, le produit, qui est commercialisé largement durant le mois de Ramadhan, est introuvable sur le marché les autres mois de l'année. Durant le Ramadhan, l'achat de boissons fraîches et sucrées est devenue un véritable phénomène de société. C'est dire que les habitudes culinaires changent totalement l'espace d'un mois. De longues files se forment quotidiennement devant ces commerces pour acheter au minimum deux à trois sortes de boissons fraîches. En plus du fameux cherbet, ce sont les boissons gazeuses qui sont prisées. Certaines marques connues restent indétrônables. Viendront ensuite les différentes marques de jus dont le litre coûte 80 DA. Selon un épicier, son chiffre d'affaires a été revu à la hausse l'espace d'une semaine seulement. «Les gens achètent toutes sortes de boissons et particulièrement la limonade», dira-t-il. Selon notre interlocuteur, les consommateurs achètent en moyenne 4 à 5 bouteilles de rafraîchissements. Un père de famille rencontré dans ce magasin dit débourser 1.000 DA par semaine juste pour l'achat des rafraîchissements. En nous montrant étonné sur la quantité de bouteilles qu'il avait dans son panier, l'homme répondra en souriant : «J'aime déguster toutes sortes de boissons fraîches».