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Sodas-Rareté du CO2 : Les producteurs accusent les stations de dessalement
Publié dans Horizons le 17 - 08 - 2011

L'enveloppe dédiée pour l'achat du gaz carbonique est définie, selon la quantité en vue d'acquisition par l'usine, le prix pratiqué sur le marché est de l'ordre de 25 DA/kg. Les producteurs de boissons gazeuses pointent du doigt les stations de dessalement d'eau de mer consommatrices de CO2 (dioxyde de carbone) responsables de sa rareté, selon le principal fournisseur de ce gaz sur le marché national, l'allemand Linde Gas Algérie.
Le DG adjoint de Linde Gas Algérie, Salah Belarbi, explique «la rareté du CO2 par la forte demande de ses clients. Celle-ci est passée de 140 tonnes par jour, avec une augmentation qui peut atteindre les 80% durant l'été, alors que les capacités de production de l'entreprise sont de 85 tonnes actuellement. Et, il faut compter aussi avec l'arrivée de nouveaux clients que sont les stations de dessalement de l'eau de mer. Conséquence : le gaz se raréfie». Dans le but d'augmenter ses capacités de production, Linde Gas Algérie a investi dans deux nouvelles usines, une au centre du pays et l'autre à l'ouest avec des capacités de production allant de 5 à 8 tonnes par heure pour atteindre près de 150 tonnes/jour. En attendant, le manque de CO2 empêche les producteurs de boissons gazeuses de faire des bulles sans soucis. Hamoud Boualem, qui emploie 810 personnes, a perdu 4% de son revenu avec cette crise. De son côté, le DG adjoint de Fruital NCA, Hafid Temassine signale que l'entreprise fait face aux mêmes problèmes. «On ne peut atteindre nos objectifs de production», regrette-t-il.
HAMOUD BOUALEM PERD 4% DE SON REVENU
Pour le producteur leader du marché national de la boisson gazeuse en volume, Hamoud Boualem, la production se fait sans stock, selon son DG, Jean Feminier. «Le manque de disponibilité sur le marché national a intervenu de manière abrupte à cause de la grève chez Linde Gas Algérie et le fait que ce fournisseur n'ait pas reçu le matériel nécessaire pour répondre à la demande de CO2», indique le DG qui relève que «la rareté de ce gaz se reproduit chaque année durant l'été qui coïncide aussi avec le mois de ramadhan». Le producteur de boisson gazeuse, employeur de 810 personnes, a perdu 4% de son revenu avec cette crise, pour un chiffre d'affaires qui tourne autour de 60 milliards de DA (2010).
S'agissant de la demande pendant ramadhan, «elle est importante», signale M. Feminier sans toutefois la quantifier. Pour répondre à cette demande, «Hamoud Boualem bâtit du stock». Le soda est fabriqué sur quatre sites différents de la société.
FRUITAL FABRIQUE À MOITIE DE SES CAPACITES REELLES
De son côté, le DG adjoint de Fruital NCA (Nouvelles conserveries d'Algérie), Hafid Temassine signale que l'entreprise fait face aux mêmes problèmes. «A cause de la crise sur le CO2, on ne peut atteindre nos objectifs de production», regrette-t-il. « En raison de la grève chez Linde Gas Algérie, notre fournisseur à hauteur de 98% de nos besoins en CO2 , nos unités se sont arrêtées de produire du soda pendant 10 jours et nous réalisons actuellement entre 30 et 50% de nos capacités réelles», affirme M. Temassine sans donner de chiffres. En période de ramadhan coïncidant avec l'été, la demande en soda connaît une hausse brutale, ce qui oblige les producteurs à accroître leurs approvisionnements en CO2. Reste que selon le numéro 2 de Fruital, «il n'est pas possible de cerner la demande nationale en soda». Toutefois, M. Temassine précise que pour la période de ramadhan, les capacités de production n'ont pas augmenté par rapport aux autres mois de l'année. Fruital emploie 1 400 personnes et son chiffre d'affaires est en hausse chaque année de 12 à 17%, selon le DG adjoint qui ne le précise pas pour autant. Fruital exporte pour 22 millions de dollars et compte atteindre 26 millions de dollars à fin 2011.
LINDE GAS NE PRODUIT QUE 85 TONNES ACTUELLEMENT
Pour sa part, le DG adjoint de Linde Gas Algérie, Salah Belarbi, justifie «la rareté du CO2 par la forte demande de ses clients. Celle-ci est passée de 140 tonnes par jour, avec une augmentation qui peut atteindre les 80% durant l'été, alors que les capacités de production de l'entreprise sont de 85 tonnes actuellement. Mais, désormais, il faut compter aussi avec l'arrivée de nouveaux clients que sont les stations de dessalement d'eau de mer. Conséquence : le gaz se raréfie». «Le problème se pose avec acuité cet été avec l'entrée en service de plusieurs unités de dessalement d'eau de mer en Algérie», explique M. Belarbi. Car la dizaine de producteurs de ce gaz en Algérie qui approvisionne l'ensemble des limonadiers n'arrive pas à satisfaire la demande d'autant que Linde Gas Algérie, dont la part de marché est de 75%, selon M. Belarbi, livre 1/3 de sa production aux stations de dessalement et 2/3 aux producteurs de boissons gazeuses. Récemment, Sonatrach a adressé un courrier, daté du 4 août 2011, à ce fournisseur pour la livraison de 60 tonnes de CO2 pour les essais de la station de dessalement de Cap Djinet, à laquelle il n'a été livré que 14 tonnes, il y a une quinzaine de jours.
Dans le but d'augmenter ses capacités de production, Linde Gas Algérie détenu à hauteur de 66% par l'allemand Linde Gas et 34% par l'Etat algérien suite à sa privatisation partielle en 2007, a investi dans deux nouvelles usines, une au centre du pays et l'autre à l'ouest avec des capacités de production allant de 5 à 8 tonnes par heure pour atteindre près de 150 tonnes/jour. Ainsi, ce producteur de gaz industriel vise 80% de parts de marché en Algérie en investissant 25 millions d'euros dans une usine de production de d'oxygène, d'azote et d'argon. Linde gaz Algérie, qui emploie 600 personnes, a réalisé un chiffre d'affaires de 4 milliards de DA en 2010 et table sur 5 milliards de DA d'ici la fin de l'année. Pour l'instant, la société n'a pas encore évalué ses pertes suite à cette crise de la disponibilité du CO2. Le DG adjoint n'évoque à aucun moment la dernière grève au niveau de l'unité de Reghaïa.
Besoins de huit stations de dessalement d'eau de mer
Usines Quantité de CO2 (Tonnes/an)
HAMMA : 1.251
SOUK TLATA (TLEMCEN) : 5.091
FOUKA : 2 .599
MOSTAGANEM : 1.935
CAP DJINET : 1.921
MAGTAA : 10.000
TENES : 6.014
HONAINE : 2.891
Source : AEC


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