Ça bouillonne dans l'éducation nationale. A quelques jours de la rentrée scolaire, des syndicats annoncent d'ores et déjà les couleurs. Ces derniers ont fait part de leur intention de renouer avec la protestation. Cette fois-ci, c'est au tour des adjoints de l'éducation nationale de monter au créneau. Ils menacent, comme première action, de boycotter la prochaine rentrée scolaire. C'est ce que nous a affirmé, hier, le coordinateur de la commission nationale de coordination des adjoints de l'éducation (CNCAE) affilié à l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation. Hamza Ouasti a fait savoir qu'une réunion du bureau national est prévue pour la première semaine du mois de septembre. Objet : décider de la nature, mais aussi du timing d'éventuelles actions «au cas où le ministère ne répond pas à nos doléances», a précisé, M. Ouasti. La commission dénonce «le silence» du ministère de l'Education nationale quant à la prise en charge de ses revendications «exprimées à moult reprises, mais jamais, jusque-là prises en considération de la manière la plus concrète». La promotion et la classification salariale et professionnelle figurent au rang des éléments incontournables de la plate-forme de revendications de ce corps. Pour cela, ils sont «plus que jamais déterminés à aller jusqu'au bout de leur action, soit jusqu'à la satisfaction entière et sans condition aucune de cette revendication», a ajouté la même voix. Pour sa part, le département de M. Benbouzid avait souligné dernièrement que les adjoints de l'éducation peuvent être promus au grade de surveillant général à condition de poursuivre leurs études et d'obtenir une licence. Sur ce point, ces derniers estiment nécessaire de peaufiner, un tant soi peu, la formation, à travers l'organisation des stages au profit des adjoints «qui est avant toute considération un droit absolu». Les adjoints de l'éducation ont organisé durant les années scolaire 2009/ 2010 une série d'actions qui a paralysé les établissements scolaires.