Manifestement, avec les moyens technologiques dont se servent les services de police, l'étau semble se resserrer davantage sur les criminels spécialisés dans le vol des téléphones portables dans les zones urbaines de la wilaya de Tipasa. En effet, selon un officier de la police, nombreuses sont les affaires qui ont abouti, non seulement à l'arrestation du voleur, mais surtout à la récupération des téléphones grâce à l'apport de la science. L'une des dernières affaires de ce type a été résolue récemment à Bourkika, une petite ville à vocation commerciale, relevant de la daïra de Ahmeur El Aïn. Il était 22h lorsque R. B., 39 ans, un citoyen de ladite localité, a déposé plainte au niveau du siège de la sûreté urbaine pour vol d'un téléphone portable laissé dans sa voiture stationnée dans la rue Zaïda Mohamed. Les policiers ont commencé leurs investigations. «Après avoir obtenu le numéro de série du téléphone de la victime auprès de son opérateur, les enquêteurs en charge de l'affaire l'ont rapidement localisé. Suite à quoi, les voleurs ont été arrêtés et présentés devant le procurreur de la république près le tribunal de Hadjout qui a ordonné leur mise sous mandat de dépôt», confie à propos de cette affaire un policier exerçant au niveau de la direction de la sûreté de wilaya. Il s'agit de B. F. et Y. H., âgés de 22 ans et habitant le quartier de la commune de Bourkika. «Même si les deux malfaiteurs ne sont pas des repris de justice, il n'en demeure pas moins qu'ils étaient déjà surveillés par nos éléments suite à des informations faisant état de leur implication dans des opérations de vol de téléphones», ajoute la même source. Cela étant dit, même si les nouveaux procédés technologiques permettent de coffrer rapidement les malfrats spécialisés dans le vol des portables, les méthodes classiques sont toujours de rigueur et a priori aussi concluantes que les premières. Pour preuve, l'arrestation récente d'un jeune délinquant de 18 ans à Bou-Ismaïl qui a menacé, avec une arme blanche, une jeune fille de 23 ans aux fins de lui prendre son téléphone. Selon le rapport de la police judiciaire de la sûreté de daïra de Bou-Ismaïl, S. A., la victime, originaire de la même ville, a été surprise vers 15h, non loin de la gare routière, par son agresseur, en l'occurrence A. H., brandissant un couteau, lui intimant de lui remettre son portable. Après ce cauchemar vécu en plein jour, celle-ci s'est rendue au commissariat de police pour déposer plainte. Après lui avoir montré un album contenant les photos des repris de justice de la ville, S. A. y a reconnu son agresseur. Sans perdre une seconde, les enquêteurs se sont lancés à sa recherche. Cette opération s'est couronnée par son arrestation le même jour et présenté deux jours après devant le procureur de la République près le tribunal de Koléa qui l'a placé sous mandat de dépôt.
