Présentez-vous aux lecteurs, voulez-vous ? Je suis ancien journaliste à Algérie Actualité et directeur de rédaction au Soir d'Algérie. Je suis également grand rédacteur et ancien chroniqueur éditorialiste à El Watan. J'ai, en outre, couvert la guerre du Golfe et celle du Liban. Pourquoi avoir titré «Biskra, miroir du désert» dans le dernier roman que vous signez ? Biskra était une destination appréciée des touristes, notamment des hommes de lettres, des peintres et des artistes de tous bords. Rappelons que Mouloud Mammeri avait reçu le prix des quatre jurys dans cette ville, on ne peut plus enchanteresse. C'est dire que j'ai envie de ressusciter un passé qui ne verse pas dans les trémolos. Comment vous définiriez-vous ? C'est difficile de parler de soi. J'aime à dire que j'ai été un grand reporter, parce qu'il y a contact avec le terrain. Discuter avec un paysan, une personne d'un patelin, d'un cadre, pilote ou ancien ministre, ça vous donne les pulsions de la vie. Et rien ne remplace l'expérience humaine. On peut se documenter, lire et posséder un savoir accademique, mais rien ne remplace le contact avec la réalité du terrain. Un mot pour conclure ? J'aurai aimé couvrir tout ce qui se passe en Egypte ou en Tunisie et tout ce monde arabe que je ne connais que trop bien. J'avoue que je suis un peu frustré de rester à la traîne de cette actualité bouillonnante.