Le retrait décidé par la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) du Dextropropoxyphène, un antalgique de palier II n'a pas été du goût de beaucoup de spécialistes présents à la 7e journée d'information et de lutte contre la douleur. L'interdiction de la prescription de ce médicament fait suite à la mesure prise par l'Afssaps, l'agence française du médicament. Un délai d'un an a été fixé en Europe pour que ce médicament ne soit plus commercialisé. L'argument avancé est que cet antalgique aide au suicide. En Algérie, l'interdiction de ce médicament entrera en vigueur, plus tôt, à partir de ce mois de décembre. Les sociétés savantes en Algérie, notamment la société d'oncologie médicale, la société de la tension artérielle, la société algérienne d'évaluation et de traitement de la douleur, ainsi que d'éminents professeurs s'élèvent contre cette suspension qu'ils jugent hâtive. Ahmed Djezzar, responsable de la promotion et de l'information à Biopharm, est catégorique à ce sujet en affirmant qu'il «il n'existe pas en Algérie de solution de remplacement à ce médicament de traitement contre la douleur qui rend tellement de service aux malades et qui se distingue par l'absence d'effets secondaires».