La BD algérienne est représentée ou plutôt connue par cinq jeunes artistes ainsi que par des ouvrages et planches dessinées par des bédéistes de renom tels que Slim, Aïder, Haroun, Abbas Kebir et Benatou, qui avaient fait la gloire de la BD algérienne durant la période post-indépendance. Djilali Beskri en sa qualité d'auteur et réalisateur a justement pensé à rendre un hommage à Slim en réalisant un film sur son remarquable parcours professionnel. Le film intitulé «Slim», a été présenté dernièrement en exclusivité, durant la 2e édition du festival international de la bande dessinée (FIBDA). Le réalisateur a voulu narrer l'histoire d'un homme amoureux de sa profession. Il a également mis l'accent sur le parcours de la bande dessinée en Algérie. «Nous sommes restés 3 mois à effectuer le tournage à Alger, en compagnie de Slim. Cependant, certaines séquences ont été reconstituées». M. Beskri a de son côté abordé le côté technique de l'adaptation de la BD en film, estimant que «cette adaptation n'est pas un handicap mais permet plutôt la promotion du 9e art». Notre interlocuteur explique que l'objectif, à travers cette production cinématographique est de faire connaitre l'histoire de l'Algérie via la Bande dessinée. Prochainement, M. Beskri envisage de soumettre ce produit à l'ONDA, histoire de protéger ses droits. Il émettra son souhait de voir projeter son film à travers plusieurs villes du pays. Il ajoutera, en outre qu'il est en train de préparer un documentaire sur la BD africaine. Pour lui, la BD africaine est riche et originale. Sa caractéristique réside également dans le fait que ses dessins, réalisés en encre de Chine, en crayon ou sur ordinateur, et ses personnages permettent aux lecteurs de se situer et de reconnaître tout de suite leur identité».