Le verdict sur l'affaire connue sous le nom SIM/OAIC qui devait être prononcé hier par le tribunal d'El Affroun près la cour de Blida, a finalement était reporté pour lundi prochain à la demande des avocats des deux principaux prévenus, en l'occurrence Mohamed Kacem, PDG de l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) et Tayeb Zghaïmi, PDG des Semouleries industrielles de la Mitidja (SIM). Ces deux responsables ainsi que trente autres prévenus, tous cadres à l'OAIC, sont accusés de délit de concussion et de détournement, de faux en écritures privées de commerce, de complicité dans le détournement et la dilapidation, d'octroi d'avantages injustifiés dans les marchés publics, de la soustraction ou de l'usage illicite de biens par un agent public, de passation de contrats non conformes à la loi. Devant cet état de fait, le procureur avait requis 7 années de prison ferme et 1 million de dinars d'amende à l'encontre de Kacem Mohamed, et 5 ans fermes pour le patron du groupe SIM avec confiscation de ses biens pour couvrir le montant du préjudice subi par l'OAIC lorsque le tribunal l'aura évalué. Il a demandé 5 années de prison et 1 million de dinars d'amende à l'encontre des trois autres cadres de l'OAIC. Lors de leur passage à la barre, les principaux accusés dans cette affaire, notamment, le P-DG de l'OAIC et celui du groupe SIM, avaient nié en bloc les accusations retenues à leur encontre en soutenant que toutes les transactions commerciales passées, notamment entre 2005 et 2007, étaient conformes aux statuts des entreprises et qu'elles n'étaient entachées d'aucune irrégularité. Il faut savoir que cette affaire s'est déclenchée suite à une lettre anonyme faisant état d'irrégularités dans la gestion de l'OAIC, parvenue à la gendarmerie qui a diligenté une enquête avant de transmettre le dossier au parquet.