Nouveau coup dur pour l'Union pour la Méditerranée (UPM) qui n'a toujours pas de secrétaire général. Seul candidat en lice, le Jordanien Ahmad Massadeh, ne fait pas l'unanimité. La France souhaiterait que le secrétaire général soit francophone et une personnalité de réputation internationale « suspendue institutionnellement » à la demande des pays arabes en signe de protestation contre la guerre de Ghaza, l'institution chère à Nicolas Sarkozy ne redémarrerait pas, sauf surprise de dernière minute, début novembre prochain : la plupart des pays arabes ont annoncé leur intention de boycotter la réunion ministérielle, prévue à Istanbul, en raison de la présence du ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman. Ce boycott pourrait être renouvelé les 23 et 24 novembre 2009 si le chef de la diplomatie israélienne se décide à participer à la Conférence internationale sur la « Contribution des autorités locales et régionales à la stratégie pour l'eau de l'Union pour la Méditerranée » prévue à Lyon. La réduction des écarts de développement entre les trois rives de la Méditerranée promis par le Nord et la création d'un espace de libre circulation des personnes à l'intérieur du futur espace de l'UPM souhaitée par le Sud peuvent attendre.