Après avoir présenté dernièrement son premier roman intitulé «déclaration de perte», l'auteur Samir Kacimi récidive avec l'écriture d'un deuxième : «Un jour idéal pour mourir». Il l'a écrit en 2008, durant 9 mois. Ce roman qui compte120 pages, scindé en deux tableaux est inspiré des faits réels. Le thème principal traite du phénomène du suicide. Neuf comédiens y activent. Le message que veut faire passer ce romancier n'est autre que l'Homme ne peut obtenir que ce qui lui a été destiné. Les maux sociaux ne cessent de marquer douloureusement notre société. Il est difficile d'exprimer le malaise que l'on ressent, l'angoisse qui accable. Les mots et les silences disent le mal de la séparation, de la déchirure ou de la solitude, la douleur physique ou morale, ou encore le mal-être. Ces dernières années, le taux de suicide à travers le monde a augmenté. Une combinaison de facteurs tels que l'effondrement des valeurs familiales et religieuses et la banalisation du suicide expliquerait ce phénomène. Le suicide représente aujourd'hui une option valable aux yeux des humains et fait partie des solutions envisagées lorsqu'une difficulté se présente. Le suicide est un thème de santé publique qu'il ne faut pas prendre à la légère. A notre époque, il y a encore beaucoup trop de suicides ou de tentatives alors même que des structures sont créées afin d'éviter ce nombre de décès. Il est difficile d'éviter de porter un jugement moral à l'égard du suicide. Ce texte tente de traiter les soucis des jeunes et les diverses facettes de la société. Dévoilant les préoccupations des jeunes dans un esprit plus au moins réaliste et un état de conscience solidaire avec la jeunesse. «La thématique de ce texte ne vient pas du néant. Elle est basée sur une étude profonde et objective de notre société et plus spécialement de sa jeunesse avec ses différentes tranches d'âge, ses métiers. Dans cet écrit, je ne vise pas à combattre les maux sociaux mais seulement les mettre en lumière au niveau de l'opinion». Il faudrait signaler que ce roman a été présenté par les éditions «El- ikhtilaf» et «dar arabe» de Bierut pour le Prix Pocker du roman arabe, pour représenter le roman algérien à cette manifestation dont le lauréat sera connu en 2010, à l'occasion du Salon du livre d'Abu Dhabi. Il faudrait noter que le roman de Samir Kacimi rivalise avec trois œuvres littéraires dont les auteurs sont Amine Zaoui, Azzedine Mihoubi, Khiar Chouar. En projets, il en écrit un troisième intitulé «C'est ainsi qu'a parlé khalakoune», un roman philosophique, prévu pour mars 2010.