Star incontesté du chant saoudien évoluant au Liban, Waed puise son inspiration des maximes populaires et de la vie quotidienne, notamment dans les campagnes du pays du Cèdre. La chanteuse s'est produite dans la seconde partie du concert qu'a animé Souad Massi. Grâce à sa présence sur scène, sa voix puissante ainsi qu'une gestuelle recherchée, le tout accompagné d'un orchestre composé de dix musiciens dirigé par le maestro Bilal Naïmi, et où domine les cuivres et la percussion. Une chose est sûre, le public du Casif n'est pas près de l'oublier. Dans ses chansons inspirées des proverbes ou des scènes de la vie quotidienne des quartiers pauvres, Waed parle d'amour, d'amitié, de trahison. « Alamine » est le tube le plus prisé à Alger, mais elle interprétera des morceaux dans différents styles de musique (khalidji, libanais, égyptien) à savoir «Mani laâba», « Mahlahoum » ainsi que des reprises du répertoire de Warda El Djazaïria… et beaucoup d'autres morceaux qui n'ont pas laissé le public de marbre. Le spectacle s'est bien déroulé, le public a ri et dansé jusqu'à 2h du matin.
