Il évoquera en premier lieu les insuffisances de ce salon. «Il nous a été donné d'observer que le taux d'humidité était assez élevé. Nous avons donc dû installer des humidificateurs afin de permettre le bon déroulement de cet événement. En ce qui concerne l'exigüité des stands et la déficience sanitaire. Il faut savoir que nous avons fait appel aux spécialistes étrangers pour aménager ces stands, répondant aux normes internationales. Sa capacité d'accueil est de 30.000 visiteurs. Je dois admettre que je suis surpris et exceptionnellement émerveillé de voir que ce salon a atteint un record mondial, car il a drainé 150.000 visiteurs recensés par jour ». Il ajoutera sur un air confiant : «Ce chiffre est encourageant et défie même les grands salons du monde, cela démontre que le public algérien a soif de lecture. Jeunes et moins jeunes, en bref toute la société algérienne a afflué à ce salon. C'est magnifique !». Il affirmera, également que l'ensemble des exposants, soit 354 participants dont 145 algériens et 25 pays étrangers étaient présents. De même, il fera savoir que sur les 48 conférences prévues, deux seulement n'ont pas eu lieu pour des raisons de transport «certains ont raté leur avions». Le programme tracé au cours de ce salon a compris un grand nombre de colloques, de ventes dédicaces, de séances de lecture et de conférences inscrites dans le cadre de la célébration de la manifestation «El Qods, capitale éternelle de la culture arabe». Rappelons que la Palestine et l'Afrique ont été les invitées d'honneur de cette édition qui se tient sous la devise «Le roi livre». Outre le programme artistique, le commissaire de ce festival répond à une question relative à l'interdiction du livre «Poutakhine» de Mehdi El Djazaïri, il dira « Je n'ai interdit aucun titre». A propos de l'annulation ou de la réduction de la fiscalité du livre national et étranger, il répond «exceptionnellement durant ce salon, la taxe a été exonérée ». Par ailleurs, Smaïn Meziane regrette que la capitale ne dispose pas d'un vrai palais des expositions qui réponde à des critères internationaux, «la Safex a été conçue dans les années 70, elle est dépassée», conclut-il.