Photo : Makine F. L'Algérie n'a pas perdu son mondial. La belle aura lieu à Khartoum. Une défaite et plein de regrets. L'heure est à la remobilisation. Le ticket pour l'Afrique du Sud est encore en jeu. Le Cairo Stadium s'illumine de tous ses feux. Comme une soucoupe à l'heure H. Une onde de choc rare dans les stades du … monde. «L'explosion» tant attendue se provoque à la vue des deux sélections. Ziani et ses coéquipiers ont séduit durant l'échauffement. L'équipe est au complet. Dans la tribune de presse, des journalistes égyptiens accusent Saâdane de menteur quant aux blessures de Ziani, Antar, Bouguerra. La tribune algérienne applaudit les Verts qui, à leur tour, saluent tous ces courageux venus de toutes parts. Les deux tableaux électroniques (de marquage) affichent des slogans pro-Egypte. Après 2 minutes, le doute s'insalle dans le camp algérien après le but de Zaki. Le KO est évité 9 minutes après. Les Algériens (la défense) paniquent mais se remettent en place. La première mi-temps semble durer une éternité avec cette mollesse des Algériens et ce Saïfi perdu en attaque. Il y a trop de déchets dans le jeu des «Verts». Le courage y est et les Verts tiennent malgré le coup d'assommoir de l'entame. Les joueurs vont à la pause avec un meilleur moral après la dernière action qui a failli leur valoir l'égalisation. Il faut oser. L'Egypte est prenable. Vraiment. C'est Saâdane qui joue normalement. Seconde mi-temps. La première carte se nomme Bezzaz. En ratant son lob, un cadeau, Saïfi devait sortir. Megheni rassure les Algériens présents au stade, tout le monde espère. Ghezzal porte le numéro de la deuxième carte. Saïfi a évité, en quatre minutes, une élimination sûre. Définitive. Ça arrive… L'espoir demeure malgré la blessure de Halliche. Le ton baisse au Cairo Stadium. Les Phararons sont loin de leur image médiatique même sur la pelouse de l'enfer du Caire. Malgré leur victoire.