Amine Zaoui remet ça avec une nouvelle fiction, « La chambre de la vierge impure » (Barzakh Editions 2009) qu'il a fait inscrire, comme il fallait s'y attendre, dans son registre de prédilection, le monde des femmes, la politique, les tabous, l'islamisme… dans lequel il a brillé par une nuée de romans. Après l'avoir présenté récemment lors du Salon international du livre d'Alger, l'auteur de « Festin de mensonges », est revenu samedi dernier, à Alger pour parler de son dernier roman, au cours d'une séance de vente dédicace à la Librairie Tiers Monde. il s'agit, explique-t-il à la presse, d'un roman qui a pour contexte spatiotemporel, la décennie noire en Algérie, voire quelques années avant, car il situe plus concrètement l'espace entre les événements du 5 octobre 1988 et les attaques terroristes qui ont frappés les Etats-Unis le 11 septembre 2001. « J'ai voulu découvrir et décrire l'autre visage du terrorisme. Pas le terrorisme qu'on nous passe aujourd'hui dans les différents écrits», insiste-t-il en assurant que son but est de mettre la lumière sur les maladies, les perversités sexuelles, notamment la drogue, dont souffraient et faisaient subir à leurs victimes les terroristes. Autrement dit, l'autre visage des terroristes faussant ainsi avec l'image de musulmans qu'ils tentent de refléter dans le monde. «Une image qui contredit de fond en comble celle de la civilisation islamique » tranche-t-il sec. D'autre part, l'auteur, n'a pas résisté à ce plaisir de lier les événements de son roman au contexte historique médiéval de l'Algérie en allant ressusciter le passage en terre algérienne du père fondateur de la sociologie moderne, Ibn Khaldoun. Enfin, inutile de revenir sur une histoire originale, et laissons le soin au lecteur d'en apprécier la teneur et l'esthétique. - «La chambre de la vierge impure » de Amine Zaoui, Editions Barzakh, prix public 500 DA.