Photo : Makine F. Prévu initialement pour le 9 du mois en cours, le sort de la cokerie du complexe sidérurgique d'El Hadjar- à l'arrêt depuis le 12 octobre dernier suite aux pannes signalées dans son fonctionnement-sera connu le 16 décembre prochain. Une réunion regroupera les trois intervenants du complexe, à savoir la direction générale, le syndicat et les membres de l'expertise bosniaque, chargée d'évaluer l'«éventuelle» réhabilitation de la cokerie. La rencontre prochaine aura à débattre, explique le SG du syndicat, contacté par nos soins, les résultats de l'expertise et l'accord conclu le mois de juillet dernier avec la direction, portant sur les revendications socioprofessionnelles des 7000 travailleurs du complexe. Au sujet de la suspension de la cokerie, le syndicat et la direction générale sont, rappelle-t-on, parvenus à un accord concernant le devenir des 320 travailleurs qui y exercent. A ce propos, les deux parties se sont mises d'accord sur le maintien de tout le personnel de la cokerie avec redistribution des tâches tout en conservant les avantages et les primes de poste. Pour le représentant des travailleurs, l'«accord en question est rassurant dans la mesure où les postes d'emploi (ceux de la cokerie) ont été conservés avec les mêmes avantages du reste des divisions de l'entreprise». Le syndicat rassure à cet effet que «le personnel de la cokerie continuera à émarger à l'usine avec maintien du statut qui lui est propre à savoir toutes opérations de compression, chômage technique ou autres sont exclues». S'agissant de la production de l'usine après l'arrêt de la cokerie, le comité de participation (CP) et le syndicat précisent que le complexe a pris toutes ses dispositions en important des quantités en coke pour assurer le bon fonctionnement des autres installations de production. Il sied de mentionner dans cette optique que le ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements a rassuré les travailleurs du complexe en affichant la disponibilité des pouvoirs publics à prendre les dispositions nécessaires à l'effet de maintenir en état de fonctionnement toutes les unités de production du complexe. Le ministère a pris également l'engagement de mettre en place des mécanismes d'aide et d'accompagnement de l'usine. Attitude qui, selon le syndicat, rassurera à coup sûr les milliers de travailleurs sur le devenir de leur outil de production. Signalons enfin que le syndicat de l'entreprise réunira, jeudi prochain, son conseil pour débattre des derniers développements des affaires de l'entreprise.