Les 320 travailleurs de la division cokerie du complexe sidérurgique d'El Hadjar (Annaba) auront encore à attendre pour connaître le sort de leur division mise à l'arrêt depuis le 12 octobre dernier suite aux pannes signalées dans son fonctionnement. La réunion tenue ce week-end regroupant les trois intervenants du complexe à savoir la direction générale, le syndicat et les membres de l'expertise, chargée d'évaluer les coûts de réhabilitation de la cokerie, n'a pas été décisive. La raison, explique-t-on, est que l'expertise n'a pas encore remis son rapport final sur la cokerie et que « l'évaluation suit son cours ». Cependant, un engagement pris par les membres de l'expertise, paraphé par les deux autres partenaires, stipule que le rapport final sera rendu, au plus tard, le 10 janvier 2010. La direction de l'usine et l'organisation syndicale ont conclu, au lendemain de l'arrêt de la cokerie, un accord concernant le devenir des 320 travailleurs qui y exercent, faut-il le rappeler. L'accord en question prévoit le maintien de tout le personnel de ce service avec redistribution des tâches tout en conservant les avantages et les primes de poste. Le partenaire social rassure à cet effet que «le personnel de la cokerie continuera à émarger à l'usine avec maintien du statut qui lui est propre à savoir toutes opérations de compression, chômage technique ou autres sont exclues». Par mesures de précaution visant le maintien du fonctionnement des autres installations du complexe, la direction de ce dernier a décidé de recourir à l'importation de quantités en coke. Pour sa part, voulant réconforter le personnel de l'entreprise, le ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements a affiché récemment la disponibilité des pouvoirs publics à prendre les dispositions nécessaires à l'effet de maintenir en état de fonctionnement toutes les unités de production. Signalons enfin que d'après le syndicat, la rencontre du 10 janvier prochain aura à débattre également l'accord conclu le mois de juillet dernier avec la direction, portant sur les revendications socioprofessionnelles des 7000 travailleurs du complexe.