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Les maîtres du temps qui passe : Les quatre bons tuyaux de Garry Kasparov
Publié dans Horizons le 07 - 12 - 2009

…il (Kasparov) décortique le secret de sa réussite et invite les lecteurs à appliquer quelques trucs pour améliorer leur performance… L'ex-champion du monde du jeu d'échecs Garry Kasparov dévoile quatre trucs pour être plus performant au travail. Ce qui se passe dans la tête d'un joueur d'échecs paraît toujours étrange aux néophytes, à plus forte raison dans celle d'un champion du monde.
Combien de coups calcule-t-il à l'avance? Faut-il être surdoué ? Garry Kasparov est devenu le plus jeune champion du monde d'échecs, à 22 ans.
Et il a réussi la performance inouïe de conserver son titre durant quinze années (1985 à 2000) et est resté le meilleur joueur classé sur l'échelle Elo FIDE jusqu'à son retrait en 2005. Tout ce temps, ces mêmes questions lui ont été posées. Et à la surprise – voire la déception - générale, il a donné sans relâche les mêmes réponses : «Le nombre de coups que je vois d'avance n'excède pas quatre ou cinq, en général» et «Non, je ne suis pas un génie». Alors pourquoi est-il devenu probablement le plus grand joueur d'échecs de tous les temps, et pas un autre ?
Depuis qu'il s'est retiré de la compétition en 2005, M. Kasparov s'est penché sur la question. Il en résulte un livre, «La vie est une partie d'échecs», où il décortique le secret de sa réussite et invite les lecteurs à appliquer quelques trucs pour améliorer leur performance au travail.
LE CONCEPT MTQ (MATÉRIEL, TEMPS, QUALITÉ)
La première tâche qu'effectue un joueur d'échecs est d'évaluer sa situation. De cette évaluation découlera le meilleur coup à jouer.
Pour commencer, il compte ses pièces et celles de son adversaire pour savoir si l'un des deux a un avantage matériel. Idem au travail : un chef d'équipe fait l'inventaire de ses forces pour mener à bien le projet dont il est chargé (personnel, budget, etc.). Puis, il regarde le temps dont il dispose. Enfin, il estime la qualité de sa situation. Par exemple, un joueur peut avoir moins de pièces que son adversaire, mais celles-ci peuvent avoir une disposition si avantageuse qu'il peut espérer gagner rapidement.
« Dans un combat, une force plus légère et plus rapide peut déjouer et surpasser une force supérieure en nombre », souligne Garry Kasparov. En tenant compte du M, du T et du Q, on sait si l'on est en bonne ou mauvaise posture.
REFLECHISSEZ DE MANIERE EFFICACE
Après l'évaluation, il convient de trouver la meilleure façon d'agir. Aux échecs, les débutants se perdent dans l'examen d'une multitude de coups possibles, alors que les champions ne regardent que deux ou trois coups raisonnables. Pour arriver à ce niveau, une technique existe : «l'élagage de l'arbre de décision», selon le champion russe. Cela se résume à n'étudier que deux ou trois alternatives radicales.
Un exemple : un cadre veut dynamiser sa carrière. Celui qui procède sans méthode va tergiverser («Dois-je travailler plus d'heures pour obtenir de meilleurs résultats? Dois-je apprendre à jouer au golf pour étendre mon réseau de contacts? Etc.»), et ne rien entreprendre d'efficace. «Alors que celui qui utilise le concept MTQ peut, entre autres, envisager de quitter son poste très bien rémunéré pour suivre un MBA (Master Business Administration). Il va faire un sacrifice matériel pour acquérir de nouvelles compétences, et décrocher un emploi plus intéressant», illustre-t-il.
SOYEZ AGRESSIF
Si malgré tout il vous est encore difficile de trancher, fiez-vous à votre flair. «L'intuition et l'instinct forment les bases solides de notre prise de décision, surtout quand on est pris dans le feu de l'action», dit M. Kasparov.
Dans leurs décisions, certains aiment prendre des risques tandis que d'autres préfèrent être prudents. Pour M. Kasparov, un attaquant-né, le choix est clair. «Faire preuve d'agressivité permet de mettre beaucoup de pression sur l'adversaire, qui peut finir par commettre une bévue irréparable», dit-il.
«Il ne s'agit pas d'être un bon gars ou non. Il s'agit de maintenir en permanence un niveau d'exigence pour soi-même, son environnement et son entourage. C'est le contraire de la complaisance et du laisser-aller», ajoute-t-il.
CASSEZ LA ROUTINE
Autre truc du champion russe : lutter contre l'engourdissement de la routine, qui nous fait trop souvent prendre des décisions en fonction de notre expérience.
«Faire preuve de créativité dans chacune de nos décisions contribue à notre évolution vers l'excellence», souligne-t-il, en citant l'exemple de Jack Welch qui donna un mois de congé au directeur le plus ancien d'une division de «General Electric» en perte de vitesse pour qu'il puisse, à son retour, agir comme s'il n'avait pas exercé cette fonction depuis des années. M. Kasparov a un conseil pour y parvenir. «Analysez rigoureusement le dernier projet que vous avez mené à bien, et décelez-y des failles. Vous découvrirez ainsi comment innover la prochaine fois», dit-il.


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