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Iran : «Jusqu'à la fin de l'année, pas plus»
Publié dans Horizons le 14 - 12 - 2009

L'Iran, qui aurait jusqu'à la fin de l'année «pas plus» selon le général James Jones, le conseiller américain à la sécurité nationale, pour changer d'attitude sur son programme nucléaire, est au menu de plusieurs réunions, dont deux au Golfe, l'une à Manama, siège de la Ve Flotte américaine, et l'autre à Koweït. A Bahreïn, où s'est déroulée la 6e édition du «Dialogue de Manama», un forum sur la sécurité dans le Golfe qu'organise chaque année, l'Institut international des études stratégiques, l'Irak le Pakistan, l'Afghanistan et les Etats-Unis ont pointé du doigt l'Iran. Pas seulement pour son dossier nucléaire controversé présenté comme une menace pour les monarchies du Conseil de coopération du Golfe, mais aussi pour l'activisme de ses relais dans les principaux points chauds au Moyen-Orient.
Comme à Ghaza, au Liban ou au Yémen pour ses soutiens à Hamas, le Hezbollah ou la rébellion zaydite qui dure depuis 2004. Cheïkh Mohammad Sabah al-Salem al-Sabah, le ministre koweïtien des Affaires étrangères, n'est pas allé avec le dos de la cuillère pour critiquer «ceux qui appellent à l'insurrection contre les régimes et au renversement des gouvernements». Le ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki a beau nier tout «interventionnisme» chiite et réitéré la disponibilité de son pays à échanger immédiatement et en une seule fois, sur l'île iranienne de Kish, 400 kilos de son uranium faiblement enrichi à 3,5% contre l'équivalent enrichi à 20% et reprendre le dialogue avec le groupe des 5+1, mais en vain. Ses arguments et son appel aux «Arabes» du Golfe à se focaliser sur leur vrai ennemi, Israël, n'ont pas pesé devant ceux du chef du cabinet présidentiel yéménite, le général Ali Mohammad al-Anisi et le ministre bahreïni des Affaires étrangères, Cheïkh Khaled Ben Ahmed Al-Khalifa. Le premier a parlé de «parties» iraniennes et le second a mis en exergue «les capacités militaires des rebelles et leur formation» pour montrer la présence d'une «intervention étrangère».
« Plusieurs de nos amis et partenaires dans la région nous ont parlé de soutien étranger aux Houthis (...). Mais nous n'avons pas d'informations indépendantes», reconnaît Jeffrey Feltman, le secrétaire d'Etat américain adjoint pour les affaires du Proche-Orient. «Il y a un ensemble de lois, de procédures et de règlements qui régissent les programmes nucléaires. L'Iran ne fait que les ignorer. Il y a des conséquences pour cela», dit-il.
A Koweït, les dirigeants des six pays du Golfe (Arabie Saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman, Qatar) ont tenu hier un sommet. Parmi les gros sujets : le nucléaire iranien et le soutien à Ryad dont les troupes sont présentes depuis début novembre au Yémen pour contrer la rébellion zaydite chiite.
A Bruxelles, les dirigeants des pays de l'Union européenne ont réaffirmé, vendredi, leur soutien à d'éventuelles sanctions du Conseil de sécurité. Washington, qui dit partager les «graves inquiétudes» de Bruxelles dont les ministres des Affaires étrangères se retrouveront fin janvier, menace Téhéran, qui est déjà visé par cinq résolutions du Conseil de sécurité, dont trois assorties de sanctions, pour son refus de suspendre l'enrichissement d'uranium, de «conséquences».
Si certains, comme le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, souhaite voir ces conséquences inscrites «sous l'article 7 de la charte des Nations unies», d'autres souhaitent les voir venir de l'intérieur du régime iranien. D'où peut-être la poursuite des manifestations pacifiques contre le président Mahmoud Ahmadinejad et la multiplication des mises en garde de l'ayatollah Ali Khamenei, à l'opposition.


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