Photo: Fouad S. Au cours d'une sympathique cérémonie organisée dans les espaces du conservatoire de Bologhine, l'Etablissement arts et culture a procédé à la remise des prix de la sixième édition du concours de la meilleure nouvelle. Pour cette année, l'arabe dialectal a été introduit, ramenant à quatre les langues d'écriture de ces œuvres littéraires, soit l'arabe classique, la langue tamazight et le français. Le président du jury était le professeur Ahmed Khiat, enseignant au département des sciences humaines et des lettres à l'université de Tizi Ouzou. Il a annoncé le nom des lauréats, cosignés par les autres membres du jury en date du 24 novembre 2009. Ce jury était seul souverain dans ses décisions. L'Etablissement arts et culture, organisateur du concours, n'a d'aucune manière, influencé les résultats. Le thème de cette édition du concours de la meilleure nouvelle se rapporte à la célébration du 55° anniversaire du Premier novembre En Arabe classique, c'est Mme Amel Ferdjani qui a obtenu le 1er premier prix. Sa nouvelle est un hommage appuyé qu'elle rend à son père qui a servi la Révolution. En langue tamazight, le premier prix revient à Mme Chérifa Benamara. Elle est actuellement assistante de recherches au Haut conseil de l'amazighité. Elle a occupé auparavant le même poste au musée du moudjahid. Ces connaissances lui ont permis de construire sa nouvelle. «C'est un dialogue entre la mère et sa fille» explique Mme Chérifa Benamara en soulignant l'importance accordée aux femmes pendant la guerre de libération nationale. Pour le français, c'est M. Abdesselam Yousfi qui a remporté le premier prix. Agé de soixante neuf ans, il est un ancien enseignant. Il s'est mis à l'écriture pour laisser un message à la jeune génération. Sa nouvelle s'appelle Houria, c'est à dire indépendance. M. Abdesselam Yousfi a déjà écrit d'autres nouvelles qui ne sont pas encore publiées. Le prix en arabe dialectal a été attribué à la jeune Sarah Mebarki. «J'ai écrit ma nouvelle dans un style poétique» précise-t-elle. Sarah Mebarki est étudiante en droit et en langues étrangère. Elle est une spécialiste des proverbes en arabe dialectal. M. Nasser Mouzaoui est un ancien journaliste du quotidien Horizons. Il a obtenu le prix de la nouvelle en français. Il a défini ainsi le concours de la meilleure nouvelle de l'Etablissement arts et culture «C'est l'opportunité de faire découvrir les écrivains cachés». Les lauréats du prix de la meilleure nouvelle : - Arabe Classique Premier prix, Ferdjani Amel Deuxième prix, Benrabie Mohamed El Amine Troisième prix, Yabrir Ismail - Tamazight Premier prix, Benlamara Chérifa Deuxième prix, Abdenbi Ramdane - Arabe dialectal Deuxième prix, Toumi Abdesselam Troisième prix, Mebarki Sarah - Français Premier prix, Yousfi Abdesselam Deuxième prix, Mouzaoui Nasser Troisième prix, Hamouri Tahar.