Les enseignants et les étudiants algériens, ayant choisi de poursuivre leur cursus universitaire en Egypte, et qui ont émis le vœu de rentrer au pays à cause du mauvais traitement qui leur a été réservé par les Egyptiens après le match ayant mis aux prises les sélections nationales des deux pays, seront pris en charge et réintégrés dans les universités algériennes. Selon le responsable du service formation à l'étranger du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, quelque 1 600 étudiants ont demandé depuis le début des évènements d'être réintégrés dans les université algériennes. Notre interlocuteur a précisé, dans ce contexte, que pour réintégrer les étudiants concernés, une commission pédagogique et scientifique mise en place à cet effet s'attelle à étudier les dossiers reçus. Ainsi, estime-t-il, les étudiants pour être orientés vers des universités nationales. Les demandes, explique-t-il, ont été déposées par les étudiants auprès des trois commissions de recensement installées au niveau des bureaux des conférences régionales. A l'Est du pays, les dossiers seront traités à l'université Mentouri de Constantine, tandis qu'à l'Ouest, ils le seront à l'Ecole normale d'enseignement technique d'Oran, et à l'université de Boumerdès pour la région Centre. Par ailleurs, le même responsable souligne que vu que la majorité ne bénéficie pas d'une bourse d'études accordée par l'Etat, les étudiants boursiers du gouvernement algérien sont appelés à se rapprocher de leurs établissements de rattachement en Algérie qui les prendra en charge. En revanche, les étudiants inscrits à titre personnel dans les universités égyptienne devront se rapprocher des bureaux des conférences régionales desdites universités. Il faut noter que sur l'ensemble des dossiers, soit 1600, observe-t-il, le nombre d'étudiants bénéficiaires de bourses d'études ne dépasserait pas 05%, soit une vingtaine. Selon notre source, l'étude des dossiers se fera au cas par cas. Il est à souligner qu'au lendemain des graves incidents enregistrés juste après la fin de la rencontre ayant opposé l'équipe de football algérienne à son homologue égyptienne, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a mis en place une batterie de mesures à l'égard des étudiants et enseignants algériens établis dans ce pays. La totalité des 1500 étudiants, poursuivant les études de post-graduation au niveau de l'Institut de recherche arabe du Caire, sont dans l'impossibilité de continuer leurs études entamées en Egypte.