Chez les Aïssaoua du Maroc, Gnaouas, Darquawas, Chorfas, Chérifates le henné est symbole de magie en entrant dans des rituels les plus complexes. On l'utilise en diverses circonstances lui donnant nombre de pouvoirs. Du henné médicament au henné – sortilège les feuilles ou la poudre de henné cette plante est de toutes les cérémonies religieuses ou fétichistes. Dans les lieux religieux ou mausolées il y a toujours une ou des hannayates, femmes qui ont des pouvoirs «magiques et surnaturels» pour vous enduire les mains ou les pieds de pâte de henné pour vous faire aboutir au vœu exaucé. Le henné aide encore à "désenvoûter" les jeunes femmes à marier, les femmes stériles, les ensorcelées et les femmes habitées par les djinns. Avant le mois du Ramadan, le henné est présent au cours de la waada sacrificielle sensée éloigner toute influence négative pendant la période de jeûne. Le henné très symbolique du mariage ne peut être occulté en cette circonstance, sinon il y a présage de malheur dans la vie de la nouvelle épousée. autres temps autres moeurs, Eh bien non ! Au Maroc, les rituels, les actes liés au monde parallèle, les veillées ou lila te sont encore de rigueur et concernent un rite de possession où se mêlent à la fois des héritages africains et arabo-berbères et au cours duquel des adeptes s'adonnent à la pratique de la transe à des fins thérapeutiques. Le henné est de mise.