Au premier jour «effectif» du lancement de la campagne de vaccination contre la grippe A/H1N1 et qui doit toucher durant cette semaine l'ensemble des personnels de la santé, tous secteurs confondus, des réticences, voire un refus catégorique de la part de ce corps, ont été enregistrés. Cette attitude est sans doute le résultat des débats, parfois contradictoires, retransmis à partir de pays où la vaccination a été lancée. Mais aussi le retard de la validation de ce vaccin qui a également suscité l'inquiétude. Les premiers à avoir refusé de se faire vacciner sont les infectiologues et les microbiologistes de l'hôpital El Kettar. Pour l'un d'entre-eux, ce vaccin peut être à l'origine d'effets secondaires parfois graves. Mais il ajoute que ça reste un avis personnel mais que lui il ne se fera pas vacciner et ne fera pas vacciner son entourage. Toutefois, les épidémiologistes responsables du déroulement de la vaccination estiment que cette appréhension s'estompera au fur et à mesure que la campagne avancera dans le temps. Et pour eux, même si l'acte vaccinal n'est pas obligatoire, il reste cependant très recommandé dans la mesure où les explications avancées çà et là par des spécialistes ne constituent que des avis personnels. En revanche, les seules références, à savoir les sociétés de scientifiques, ne se sont jamais manifestées et par conséquent les thèses de l'OMS demeurent les seules références. Ceci étant, l'information demeure le seul moyen pour dissiper toutes les zones d'ombre. Dans ce contexte, il est à signaler que comparativement à la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière de novembre 2009, plusieurs initiatives ont été prises.