Et de quatre. Le CSC, actuellement 4e du classement, cherche déjà un successeur à El Hadi Khezzar. Ce dernier a battu un nouveau record puisqu'il n'a pris part qu'à trois séances d'entraînements avant de fuir. Les raisons avancées par Khezzar sont évidentes : instabilité sur tous les plans. En gros, l'enfant de Constantine a vite compris que le club est livré à lui-même. La valse continue donc et les soucis aussi, pour un soi-disant prétendant à la première place. Après Mhimdet, Benyellès, et Khezzar, le CSC aura son quatrième entraîneur avant l'entame de la seconde moitié du championnat. Mais encore faut-il trouver des entraîneurs libres qui acceptent de travailler dans pareilles conditions. On vient d'apprendre par exemple que Tebib, connu pour son engagement dans les missions délicates, a rejeté une offre de Ounis. Le président se trouve actuellement à Alger pour négocier la venue de nouveaux éléments, cependant, il n'est pas sûr qu'il garde le contrôle sur tout ce qui se fait dans son club. Aujourd'hui, la situation en cette trêve hivernale laisse à désirer : les entraînements sont irréguliers, les supporters sont frustrés, certains joueurs ne donnent plus de signe de vie, et le club fait semblant de fonctionner avec une batterie déjà déchargée. C'est dire que tout semble flou pour préparer la phase retour du championnat. Si le come-back du capitaine Medjoudj a quelque peu rassuré certains, d'autres joueurs continuent à faire la grosse tête, ou du moins, ils espèrent obtenir leur libération en ce mercato. Même du côté des membres de l'AG, les grogneurs sont de plus en plus nombreux, et selon le site internet du club, une AG extraordinaire n'est pas à exclure et dont l'ordre du jour porterait sur un retrait de confiance à Ounis.