Comme prévu, les psychologues des secteurs de la santé, de la jeunesse et des sports et de la solidarité ont observé, hier, un sit-in devant le siège de la Fonction publique pour faire entendre leurs revendications. Celles-ci se résument à la révision du statut particulier, l'ouverture immédiate des négociations sur le régime indemnitaire conformément à l'instruction n°03 du 30 septembre 2009 émanant du Premier ministère, le reclassement, l'évolution de carrière et les programmes des examens professionnels pour l'accès aux corps et grades des psychologues de la santé publique. Pour plus de sécurité, les forces de l'ordre ont été dépêchées sur les lieux et ont invité les psychologues à se rassembler plus haut pour ne pas gêner la circulation automobile. Le président du Snapsy, Khaled Kedad et deux membres du bureau ont été reçus par Djamel Kharchi, directeur général de la Fonction publique. Bien que sensible à leurs revendications, ce dernier leur a signifié que le département de la Fonction publique ne fait qu'avaliser les propositions et les décisions du secteur de la santé. Toutefois, il a promis à la corporation des psychologues de trouver des mécanismes juridiques, durant cette année, pour reclasser ceux qui capitalisent plus de 5 ans d'expérience. Dépités, les psychologues ont décidé alors de se diriger vers le ministère de la Santé pour y tenir un rassemblement. Et devant le refus de la tutelle de les recevoir, le Snapsy a décidé d'y organiser un autre sit-in le 20 janvier prochain. Entre-temps, une AG sera tenue pour arrêter la date d'une éventuelle grève. Pour les manifestants, le secteur de la santé n'a jamais valorisé la profession et n'affiche aucune volonté pour prendre en charge ses doléances. « Le secteur de la santé veut se débarrasser de ce corps encombrant, sinon comment expliquer le mutisme dans lequel le ministère de la Santé s'est confiné ?», s'est interrogé le président du Snapsy.