Photo : Mehdi I. Les Fennecs connaissent depuis mardi soir le nom de leur adversaire en quarts de finale. Il s'agit de la Côte d'Ivoire. Ce n'est qu'après leur séance de décrassage, effectuée mardi au stade dos Coquèiros, c'est-à-dire juste après la victoire du Ghana devant le Burkina Faso (1-0) ayant définitivement scellé le sort du groupe B, que les capés de Saâdane ont su qu'ils allaient affronter les Eléphants. Il s'agit d'une vieille connaissance pour le football algérien, même si la dernière confrontation entre les deux équipes remonte au 16 septembre 1999 lors des Jeux africains. Ce jour-là, les Algériens s'étaient imposés par deux buts à zéro. Algériens et Ivoiriens, qui comptent 13 face-à-face, ne s'étaient cependant plus rencontrés en phase finale de la CAN depuis l'édition de 1992 à Ziguinchor où la Côte d'Ivoire s'était baladée devant le onze drivé alors par Kermali, en l'emportant par trois buts à zéro. Dans le camp algérien, l'optimisme est de mise chez la plupart des joueurs même si on reconnaît que la tâche ne sera pas une sinécure. «La Côte d'Ivoire est actuellement, la meilleure équipe du continent. Il va de ce fait se montrer costaud pour s'en sortir. Nous sommes conscients de la tâche qui nous attend. Nous irons à Cabinda avec la ferme intention d'arracher la qualification», dira le capitaine Yazid Mansouri, avant de poursuivre : «nous avons un groupe très solide mentalement qui a toujours répondu présent lors des grands rendez-vous. C'est pour cela que nous demeurons optimistes». Karim Ziani abonde dans le même sens. «Il faut reconnaître que la Côte d'Ivoire est un sérieux client mais je pense tout de même que nous avons les moyens de nous en sortir face à cette équipe. Il faut seulement croire en nos capacités et essayer de jouer avec la volonté et la hargne comme nous l'avons fait contre le Mali et l'Angola», affirme-t-il. Quant à Halliche, il dira : «que ce soit la Côte d'Ivoire ou un autre adversaire, nous ne craignons personne. Nous avons déjà prouvé que nous sommes une grande équipe et c'est avec un esprit de conquérant que nous irons à Cabinda. Je reste persuadé que nous nous qualifierons».