Le syndicat national des pharmaciens des officines a émis trois propositions pour encourager l'usage des médicaments génériques. Le syndicat suggère d'accorder des marges bénéficiaires plus importantes pour le générique par rapport à son princeps, un différentiel fixe autrement dit un bénéficie net pour le générique et son princeps et d'adopter un forfait de 80 DA pour un générique vendu. Pour ce qui est des autres médicaments, M. Belambri Messaoud, président du Snapo a souligné qu'une étude est en cours pour la révision des marges bénéficiaires. « Il y a plusieurs commission mixtes entre le Snapo et les ministères de la Santé, du Commerce et du Travail qui se penchent sur la question. Nous avons émis de nouvelles propositions pour débloquer la situation », a-t-il dit avant d'ajouter que le décret de 2008 avait prévu une marge de 17% pour les produits qui dépassait les 600 DA. « Nous avons dit que cette mesure allait donner un coup fatal à l'économie d'officine parce que nous ne pouvons pas appliquer une marge aussi faible sur tous les produits. Ce n'est pas parce que une dizaine de produits innovants sont chers que nous devons ramener tous les produit à 17% ». Selon le Snapo, les produits innovants doivent être listés pour leur accorder une marge qui n'est pas au même niveau des autres produits à usage fréquent. « Nous proposons d'envisager une marge inférieure à 20% ou bien accorder des forfaits à différent montants pour ce genre de produit », explique le même syndicaliste ajoutant que le Snapo a entamé une large concertation avec le ministère de la Santé en vue de préparer trois arrêtés ayant trait au changement de la journée des gardes des officines de vendredi à samedi, l'élaboration d'une liste des analyses que pourra faire le pharmacien et enfin élargir la liste des médicaments psychotropes vendus au niveau des officines de 12 à 100.