Photo: Fouad S. L'Office national de la culture et de l'information réserve une bonne place aux activités culturelles et artistiques en ces derniers jours du mois de janvier. En organisant des spectacles, cette institution culturelle publique valorise et exploite particulièrement une de ses structures qui est la salle El Mouggar. Alors que l'Atlas, qui appartient aussi à l'ONCI, renouvelée à souhait, demeure pratiquement fermée C'est que cette belle salle qu'est El Mouggar, aux capacités moyennes d'accueil peut convenir grâce à son équipement d'avant-garde de scène et à son confort, aux diverses formes d'activités culturelles et artistiques, entre autres, le cinéma, le théâtre, la musique. Ces trois expressions des arts et de la culture sont d'actualité en ce moment dans cette salle et ce jusqu'à la fin de ce mois. Le cinéma est à l'ordre du jour avec la rediffusion du film sur la star du football international, «Maradona». Un film algérien y est également programmé. C'est le long métrage «Mascarades» qui revient aussi à la demande de nombreux inconditionnels du cinéma algérien. «Mascarades» est projeté à raison de trois séances par jour. Côté théâtre, les enfants sont gâtés. Pour eux, ce vendredi matin figurait à l'affiche la pièce intitulée, «Aladin et la lampe merveilleuse» de la troupe de Koléa. Celle de Tizi Ouzou présente, pour le bonheur et le plaisir de ce jeune public, ce dernier vendredi de ce mois de janvier, une œuvre pour le théâtre, en langue tamazight. Concernant la musique, un trio italien de jazz est attendu au début de cette semaine. La salle El Mouggar s'avère être une salle de choix par l'existence d'une excellente acoustique en matière de musique jazz. Cependant, les fans de cette musique doivent se contenir et se maîtriser pour ne pas trop bouger ou danser à grands mouvements, afin d'éviter de détériorer, par leur enthousiasme démesuré, les rangées de fauteuils. Les gestionnaires de cette salle, qui veillent avec un soin jaloux au bon ordre de la salle et à sa belle esthétique, déplorent parfois ces dépassements venant de jeunes en particulier qui sont là, souvent et uniquement, pour s'extérioriser. Cependant, si la salle El Mouggar est ainsi toujours active, la structure de l'Atlas, dépendant aussi de l'Office national de la culture et de l'information demeure souvent malheureusement inexploitée pour ne pas dire toujours. C'est bien dommage de laisser fermée une salle aussi prestigieuse et de la dénuer de toute forme de programmation artistique et culturelle. Est-ce pour la réserver uniquement aux méga spectacles et aux super productions ? La question reste posée.