Le romancier algérien Ouassini Laredj, qui a dernièrement fait un malaise cardiaque alors qu'il rédigeait le dernier quart de son dernier ouvrage sorti en France puis à Alger intitulé « Crématorium, sonate pour les démons de Jérusalem », manifeste sa satisfaction de voir la parution de son livre coïncider avec la manifestation d'El Qods, capitale éternelle de la culture arabe. Le sujet de ce roman s'intéresse au personnage de May, une jeune fille originaire d'El Qods, exilée à New York en compagnie de son père depuis la nekba. May apprend à vivre loin de sa famille, de son pays, de ses us et coutumes, elle grandit dans ce milieu qui lui est étranger. Puis elle choisit sa vocation d'artiste peintre, mais elle est loin de s'imaginer qu'elle est atteinte auparavant d'un cancer des poumons. Devant cette situation, May a émis son souhait auprès des autorités d'occupation israélienne d'avoir sa dernière demeure dans le cimetière à El Qods. May n'a pas perdu espoir et a contacté alors la fondation «Ellis Island» pour être accompagnée pendant les derniers moments de sa vie, et exprime le vœu que son corps soit incinéré.