• Constantine - Université Mentouri : le tutorat assuré par des étudiants de Master Le département de français de l'université Mentouri lancera prochainement le tutorat pour les étudiants de première année LMD. Une décision mûrement réfléchie car, nous dit-on, les tuteurs en question ne seront pas des enseignants mais bien d'autres étudiants. Il s'agit en fait de ceux inscrits en Master 2. La raison est simple vu le nombre des étudiants de première année. Quelque 400, les enseignants ne peuvent, à eux seuls, assurer le tutorat. Ainsi, chaque candidat du Master aura à encadrer quatre ou cinq étudiants. Selon une enseignante responsable d'une filière en Master, l'objectif est double, « d'abord pour les classes master qui acquerront de l'expérience dans l'encadrement, puis pour les nouveaux apprenants qui bénéficieront d'un suivi et de conseils dans leurs études, mais aussi d'un soutien psychologique si nécessaire ». L'administration, de son côté, compte orienter indirectement les nouveaux étudiants puisque à leur tour, les étudiants en Master seront dirigés par leurs enseignants encadreurs. Cet échange entre étudiants de différents niveaux sera donc une première à l'Université Mentouri, et ce principe devra être reconduit pour les autres filières. Rappelons que le système LMD a été introduit à l'Université Mentouri depuis six années, et selon les clauses du LMD le tutorat est indispensable dans le cursus des étudiants. Kais B. • Souk Ahras - Sakiet Sidi Youcef : un martyre commun pour un épisode héroïque De nombreux citoyens de la wilaya de Souk Ahras et des régions frontalières de l'est du pays se souviennent encore, aujourd'hui, du martyre du village de Sakiet Sidi Youcef, près de la frontière algéro-tunisienne. La date du 8 février 1958 est commémorée chaque année pour perpétuer le souvenir d'un martyre commun. Un même sang versé par des Algériens et des Tunisiens face à l'armada coloniale française, pour sceller un pacte de solidarité face au même ennemi. Ce jour-là, des centaines de civils sans défense, tunisiens et algériens, se sont sacrifiés, contraignant les forces armées françaises à admettre que leurs crimes n'ont fait que resserrer les liens entre deux peuples frères. Le bilan du bombardement de Sakiet Sidi Youcef, paisible village de fellahs sur lequel se sont acharnés, en vertu du "droit de poursuite", 25 avions B-26, après un raid de l'Armée de libération nationale (ALN) qui avait surpris. L'ennemi au cours d'un engagement à El Ouasta, non loin de Sakiet Sidi Youcef, fait état de 100 tués algériens et tunisiens, dont 20 enfants, 11 femmes et 130 blessés, en plus de la destruction de nombreuses maisons et d'installations de la Croix-Rouge.